Je l'ai déjà dit à Monsieur Poilpret : Notre fête nationale, instituée en 1880, ne commémore pas la prise de la Bastille mais la Fête de la Fédération qui symbolise en quelque sorte la reconciliation des Français.
C'est à mon avis une erreur, et sans doute une faute, pour le maire de faire écho à une contre-vérité historique trop souvent entendue.
LES HONNEURS MILITAIRES
Ayant assisté à la cérémonie du 14 juillet, je conseille à l'adjoint fraîchement désigné - à ma place - correspondant défense de notre commune de s'enquérir rapidement des règles régissant le cérémonial militaire et en particulier les honneurs dûs aux symboles.
Il existe un décret à ce sujet qu'il trouvera certainement très facilement. En voici deux articles qu'il devrait connaître.
Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par lesquelles les armées présentent un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y ont droit.
Les honneurs militaires peuvent être rendus aux autorités civiles suivantes :
1° Le Président de la République ;
2° Le Premier ministre ;
3° Le président du Sénat ;
4° Le président de l'Assemblée nationale ;
5° Le ministre de la défense ou le membre du Gouvernement délégué auprès de lui ;
6° Les autres membres du Gouvernement ;
7° Le président du Conseil constitutionnel ;
8° Les préfets et les représentants de l'Etat dans les territoires d'outre-mer ;
9° D'autres autorités civiles de l'Etat dans l'exercice de leurs fonctions lorsque des circonstances particulières le justifient.
Ils sont rendus à celle des autorités présentes qui occupe le rang le plus élevé dans l'ordre fixé à l'alinéa précédent, les autorités mentionnées au 6° et 9° étant rangées entre elles dans l'ordre des préséances fixé à l'article 2.
Les honneurs militaires peuvent être rendus aux symboles suivants :
1° Les drapeaux et étendards des armées ;
2° Les monuments aux morts pour la patrie.
Je suis à la disposition du maire pour plus d'information.
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