TOUT AUTRE QUE LUI SE SERAIT BATTU...

Il était 9 heures, ce samedi 14 novembre, quand je mettais le texte ci-dessous en ligne. Plus tard dans la matinée, des cartons étaient transférés de l'OT vers l'hôtel de ville. On doit  probablement remercier une intervention extérieure - sans doute celle de Nicolas Oudard, de la Provence Verte - pour ce dénouement heureux. Mais que de tergiversations !!!!


Tout autre maire que Monsieur Poilpret se serait battu pour conserver au village les archives de l'Office de tourisme comme le lui avait demandé son dernier président, Michel Leoni.

Mais non, Monsieur Poilpret, a préféré contacter la Provence Verte afin qu'elle prenne en compte ces précieux documents.  Cette décision pour le moins curieuse qu'aucun élu de son entourage immédiat (tous les élus de sa "majorité" sont-ils tous au courant ?) n'est venue contrarier, fera bondir nos concitoyens comme elle m'a fait bondir.

Miche Léoni s'est adressé à la Fédération régionale PACA des offices de tourisme et syndicats d'initiative (FROTSI). Voici ce qui lui a été répondu par Martine Roche qui en est la déléguée générale, et qui connait  particulièrement l'OT de Nans, pour en avoir suivi les péripéties de sa bien triste et pénible dissolution.

"Cher Monsieur, j'ai eu Nicolas de la Provence Verte ce matin. Effectivement, la Provence Verte reprend le personnel, mais ne reprend en rien l'association qui a été dissoute. J'ai dit à Nicolas de vous transmettre un document qui vous précise ce qu'une association doit garder, le type de document ainsi que la durée. La Provence Verte ne doit récupérer que ce qui concerne l'agent qu'il intègre dans le personnel de l'EPIC afin de justifier par rapport au comptable public, l'ancienneté, l'évolution de carrière, voire les avantages acquis.

J'ai proposé à Nicolas (Nicolas Oudard [NDLR]) d'intervenir auprès de Monsieur le Maire : les documents qui concernent la vie de Nans les Pins devraient être conservés par l'office de la culture, du patrimoine, bref ce qui fait office de... peut-être qu'un jour un écrivain ou autre souhaitera écrire l'histoire de Nans les Pins et sera très heureux de retrouver des notes, textes, articles de journaux.... Il serait regrettable de ne pas les conserver.

Quant au reste, voir au cas par cas. Il faudra bien faire le tri (encore une fois, vous reporter au journal que Muriel vous envoie)."

Nous lisons aussi dans l'édition de juillet 2009 du Journal de la FROTSI : ," il est conseillé de garder une trace des productions marquantes de l'organisme. C'est un patrimoine qui peut avoir un intérêt pratique ou historique".
 

  Par ailleurs, en application de la loi du 3 janvier 1979, "les services d'archives publiques peuvent prendre en charge les archives privées." Leurs propriétaires doivent s'adresser en mairie.
En l'occurence, je me permets de faire remarquer au maire que les archives municipales entrent dans la catégorie des archives publiques.

A mon avis c'est bien en mairie que ces archives doivent se trouver et mises à l'abri des péripéties que peuvent connaître les associations.
A défaut, c'est l'association "NANS AUTREFOIS" qui me paraît la plus qualifiée pour recevoir, conserver et exploiter ce précieux héritage.

Je souhaite que le maire revienne très vite sur une décision hâtive. Dans le cas contraire, je solliciterai mes collègues du conseil municipal pour qu'une délibération allant dans le bon sens soit prise.