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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 08:17

Avec quelques amis, nous avons eu l'honneur et le plaisir de faire émerger à Nans le concept de démocratie participative.

Je pense pour ma part que tout élu digne de ce nom doit "informer", "écouter" et surtout "entendre" en permanence et que cette façon  de "faire" et "d'être",  ni de gauche ni de droite, est l'un des critères d'une gestion harmonieuse.  

  

L'objet initial de l'instance était bien de mettre en place des flux d'information montants (de la population vers la municipalité) et descendants (de la municipalité vers la population). Des représentants de secteur devaient en être les "vecteurs" et  drainer les remarques, avis et suggestions émanant de nos concitoyens. 

 

Nous avons essuyé les plâtres et nul doute que le fonctionnement de l'instance devait être amélioré. Cette assemblée a obtenu néanmoins des résultats concrets, notamment le baptême de voies et de sites permettant d'honorer des Nansais ayant marqué leur époque. Encore fallait-il des administrés et des élus qui les connaissent et s'intéressent au passé de leur commune, à son "âme" ! 

Dans le domaine de l'amélioration de notre cadre de vie, un consensus contre les abominables pare-vues verts qui polluent visuellement notre village (et qui sont interdits par le réglement du COS)  avait été obtenu mais délaissé devant le peu d'empressement de certains de nos collègues peu sensibles à ce souci esthétique.  

 

La première anicroche aux principes de fonctionnement du concept remonte à environ un an et demi lorsque l'un de ces représentants a voulu diffuser dans son quartier, et à ses frais, un  compte rendu écrit des infos données par le maire et les élus. Cette démarche lui a été interdite par Monsieur Poilpret. Je peux témoigner que ce compte-rendu était parfaitement impartial et reflétait fidèlement ce qui avait été dit.

 

Après ma démission, le maire a voulu donner un nouveau souffle à l'instance de démocratie participative en la prenant personnellement en main, et en créant des commissions spécialisées. L'une d'entre elles, la commission "travaux" est particulièrement active et sert peut-être à pallier un déficit, un peu inattendu, de compétences dans ce domaine au sein de l'exécutif municipal.

On assiste donc aujourd'hui,  

- à une vraie dérive de l'objet de l'instance qui, du rôle de pourvoyeur d'idées et d'agent de la transmission de l'information, est passée à celui de supplétif de l'exécutif municipal,

- à un cloisonnement voulu de l'instance en cellules et à la rupture des flux d'information. Il est notoire par exemple que la semaine dernière encore, des membres de l'instance n'étaient pas capables de renseigner les administrés sur le futur mobilier urbain du Cours.

 

Qui croit aujourd'hui au concept de démocratie participative à Nans !

 

 

 

 

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