Aujourd'hui un artiste - un vrai - pleure le charme rétro de notre Cours tel qu'il était avant le passage de Monsieur Poilpret.
L'artiste pleure en particulier à la vue de ces lampadaires-hallebardes qu'il n'aurait certainement pas choisis s'il avait été consulté. Mais qui a été consulté au sujet du mobilier urbain ? Les Nansais savent-ils ce qui les attend quand ils découvriront les bancs et autres potelets ?
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, dit-on. Pour ma part, j'ai la faiblesse de ne pas partager les goûts de Monsieur Poilpret quand il s'agit de mes chemises ou du motif de mes chaussettes. Je ne partage pas non plus ses goûts architecturaux et je n'aime pas son choix pour le modernisme et les motifs de style néo-bysantin qui enlèvent toute authenticité à notre Cours. Je ne suis certainement pas le seul de cet avis.
Devant le spectacle offert, l'artiste n'est pas le seul Nansais à pleurer l'âme perdue du coeur de notre village.