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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 07:55

J'ai manqué à tous mes devoirs en ne présentant pas plus tôt mes voeux aux internautes de plus en plus nombreux  qui ouvrent mon blog.
Je leur adresse donc tous mes voeux de bonheur, de réussite et de santé et mes voeux aussi pour que notre village conserve son image de convivialité et d'authenticité. 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 19:41

Alors que des questions se posent quand aux conséquence possibles sur la vie du village de la décision de revêtir les contre-allées du Cours de pavés, je livre à mes lecteurs un article concernant Castelsarrasin.

Une fois cet article lu, chacun se demandera si l'avenir du Cours est de devenir à tout jamais piétonnier.
Pour ma part, j'ai toujours dit que la circulation et le stationnement doivent dépendre des saisons et des jours dans la semaine : fermeture l'été, les jours de marché ou d'événement particulier, ouverture l'hiver. Il ne faut rien faire d'irréversible !
L'image du Cours en ce moment et le "bobinard" qui règne autour du Poilu en termes de stationnement, préfigurent ce que Monsieur Poilpret nous laissera comme héritage.

Il est urgent de réagir. Si vous partagez mon point de vue, merci de diffuser l'adresse de mon blog.
  
Voici l'article.
Castelsarrasin. Sous les pavés, le bitume

Chantier. Durant trois jours, pas un de plus, les deux rues autour de la place de la Liberté, sont interdites à la circulation.

Les riverains et les traditionnels usagers de la place de la Liberté, que les Castelsarrasinois ont encore coutume de nommer place de la Mairie, devront s'y faire, dès aujourd'hui, son accès leur sera limité et complètement interdit à la circulation. Ce chantier qui s'étalera sur trois jours - pas un de plus -, devrait changer quelque peu la physionomie des lieux. En effet, ces travaux viseront à supprimer tous les pavés qui sont dans le prolongement des rues Paul-Descazeaux et de l'Égalité et qui faisaient jusqu'à aujourd'hui le tour de la place.

Depuis la semaine dernière déjà, les employés municipaux étaient à pied-d'oeuvre pour préparer ce chantier qui devra respecter un timing qui ne pourra pas souffrir de retard. Ainsi, des mesures de consolidation du réseau de canalisation du pluvial ont été effectuées en amont de la suppression définitive des pavés. « Il est impératif que tout soit terminé dans ce laps de temps de trois journées consécutives afin que le marché hebdomadaire du jeudi ne soit pas affecté par ce chantier » confirme Romuald Robin, directeur des services techniques municipaux qui a mis sur pied ce chantier. Et si le temps est compté, les services municipaux ont aussi dû être attentifs à la météorologie pour se lancer. Le feu vert a finalement été donné vendredi soir. « Les prévisions sont à peu près favorables pour nous lancer cette semaine, des précipitations nous ayant sinon obligé à tout décaler. »

Un chantier en trois phases

Lundi. « Dès aujourd'hui, nous allons ôter les pavés de la rue Paul-Descazeaux tout en laissant l'accès libre sur le prolongement de la rue de l'Égalité » indique le même R. Robin.

Mardi. La seconde phase de cet ouvrage prévoit de couler sur le prolongement de la rue Descazeaux, l'enrobé définitif, du bitume, qui remplacera donc les pavés. « Dans le même temps, nous procéderons au retrait des pavés sur l'autre partie des rues Egalite-Fraternité» attestait l'adjoint à la voirie Pierre Montet. Toutefois afin que la circulation ne soit pas complètement obstruée dans l'hyper-centre, l'intersection avec la rue Edouard-Herriot sera maintenue, le reste de la place interdit à la circulation. Mercredi. L'accès par la rue Descazeaux sera rétabli alors que l'autre rue dépavée la veille sera bitumée dans la journée.

Pourquoi cette suppression

Reste toutefois une question qui est sur toutes les lèvres des riverains de la place, pourquoi ce revirement, du pavé - symbole de la piétonisation de l'hyper-centre - pour le bitume, plus roulant pour les véhicules ? L'explication nous est donnée par le directeur des services. « Nous nous sommes rendus compte que les pavés supportaient mal l'usure engendrée par le passage des automobiles. Au fil du temps, ces pavés érodés, parfois détachés devenaient dangereux pour un certain nombre de piétons qui pouvaient trébucher dessus. » Une mise en sécurité qui risque néanmoins de compromettre quelque peu l'harmonie architecturale de la place… Ce sera aux Castelsarrasinois et aux riverains d'en juger, jeudi matin quand les accès nouvellement bitumés de la place auront été rendus aux piétons.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 08:03


Le projet de PLU a donc été approuvé. ce vendredi 8 janvier. Des élus réticents pensent que ce texte, globalement satisfaisant devra être modifié sur quelques points bien précis. Respectueux des Nansais légitimememnt impatients, ils ont répondu "OUI" ou, au pire, se sont abstenus. 
Pour peser sur la suite des évènements, je leur propose  une action concertée d'analyse et de contre-propositions en sollicitant, si cela est possible, la participation de Monsieur Gévaudan, l'architecte du cabinet conseil de la commune.


L'instance de démocratie participative, dont on entendu plus beaucoup parler, doit elle aussi s'impliquer dans cette dernière phase de l'élaboration du PLU au terme de laquelle un certain nombre de dispositions seront difficilement réversibles.


Je n'ai pas participé aux délibérations et au vote. Pourquoi ?
 

N'ayant rien à me reprocher, c'est par principe, en réaction à une intervention peu habile du maire évoquée dans  un article précédent "une question d'honneur" que j'ai décidé de ne pas participer - ce que je regrette -  aux délibérations de ce conseil municipal et au vote de ce projet.

En effet, dans le prolongement de l'article 432-12 du Code pénal, de nombreuses jurisprudences plus sévères que la loi elle-même, sont venues sanctionner des élus, dans des affaires de marchés mais aussi d'urbanisme. La participation aux délibérations et au vote, concernant une opération qui permettrait à l'élu d'obtenir un quelconque avantage, constitue un motif de mise en cause au même titre que la participation aux études, propositions, présentation de rapport, etc, réalisées en amont, concernant cette opération.
Ayant sans doute l'inconvénient d'être l'époux d'une "Nansaise de souche" (bonjour à mon ami "Martin" !) héritiére  de terrains que ses aïeux n'ont certainement pas volés, je me suis engagé, en me proposant  au suffrage de mes concitoyens, à "servir" et non pas à "me servir", Pour éviter tout malentendu, je me suis abstenu de participer à la commission urbanisme et aux travaux sur le zonage et je ne crois pas en outre, que quiconque puisse dire que j'ai intrigué ou "magouillé", comme on dit, pour faire évoluer la constructibilité des terrains de ma femme.


Mes réticences à l'égard de ce projet.

Je le trouve globalement satisfaisant. Sur quoi portent mes réticences ? 


Je n'ai toujours pas compris comment a pu se produire l'évolution entre la version "novembre 2007" du zonage, que le maire avait applaudie (y compris les 0.30 de COS en zone UB qu'il a décriés pendant la délibération), que certains élus ne semblent pas connaître ou semblent avoir oubliée, et la version actuelle. 
Parmi les évolutions notables,  l'ouverture à l'urbanisation concernant le nord de la Colle de Gauthier (zone NB devenant UC) , qui n'est pas évoquée dans la version que je connais du PADD de 2007 servant de référence. J'ai maintes fois dénoncé ce qui me semble être une injustice, à savoir l'exclusion de cette procédure d'ouverture à l'urbanisation de la zone Nb du chemin de Lorges autour du chemin de St Esprit. L'explication donnée par Monsieur Gévaudan lors de la séance d'information du mois de décembre me conforte dans ce sentiment.  
Autres points de désaccord :

- l'avenir réservé à la zone de la Mouchouane dont je regrette qu'une partie soit classée EBC (cela non plus n'était pas prévu dans la version 2007 du zonage et au PADD) alors que le maire clame depuis son avénement que la commune est  couverte à 70% de forêt et que c'est déjà trop. Pour moi c'est du terrain communal sacrifié (compensation ?) qui aurait mérité un meilleur sort dans un esprit d'intérêt collectif. Je le redis ici : je pense que la Mouchouane permet de régler l'essentiel de nos problèmes fonciers. 

- Les ER et autres servitudes publiques destinés à aménager certains axes comme la route de la Transhumance : Aménager, oui ; détruire le caractère autenthique de nos chemins, non ! En particulier, il faut s'opposer fermement à la destruction des murs de pierres sèches et des chênes.  
En ce qui concerne le projet immobilier appuyé par l'EPF (90 logements et locaux pour commerces ou services) qui se cache derrière le classement en zone AU du terrain Tijoux, je pense que le maire (qui semble par ailleurs ignorer dans quelle configuration s'applique la règle des 20% de logements sociaux), a compris qu'il ne le mènera pas au bout. Je partage l'avis de Cécile Laublet qui préconise plutôt d'utiliser tout ce que la commune possède de parcelles constructibles pour y créer progressivement de petits ensembles. Cette formule permettrait d'éviter les inconvénients du projet de Monsieur Poilpret, à savoir  la création de facto d'un deuxième centre-bourg d'une population de près de 300 habitants qui pourraient avoir quelques difficultés à s'intégrer au village..

Deux points sur lesquels je tiens également à m'exprimer :
     - La résidence type "les Senioriales". Je suis de ceux qui sont favorables à ce projet : il cible une population de jeunes "aînés" qui consommeront au village, seront prêts à intégrer son tissu associatif et qui seront par ailleurs peu demandeurs en moyens collectifs. Cependant, je ne veux pas qu'il obère la capacité de la Mouchouane à accueillir les installations dont Nans a besoin. La présence de la zone EBC mentionnée ci-devant participe déjà à limiter cette capacité.
     - La zone du Plan de Georges. En 2006, je fis partie des quelques élus qui reçurent les entrepreneurs nansais pour qu'ils s'expriment sur leurs besoins et, en particulier, sur l'opportunité d'une zone pouvant accueillir leur logistique. Je ne me souviens pas d'avoir perçu un enthousiasme particulier en réponse à cette proposition.
J'attendrai le compte-rendu de la séance du conseil municipal pour confronter mes souvenirs à ce qu'a dit le maire sur ce sujet.



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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 08:57

Débarqués d'une fourgonnette de l'entreprise assurant nos approvisonnements en eau et le traitement des eaux usées, des cadeaux de bonne année, destinés au maire et à certains de ses adjoints ont été déposés à l'accueil de la mairie et y sont restés visibles dans pendant quelques heures.
Nul doute qu'ils ont été distribués au personnel communal comme il sied en principe de le faire.
Nul doute aussi que ce témoignage de l'excellence des relations de l'exécutif municipal avec VEOLIA est porteur d'espoir s'agissant d'un examen approfondi, par une commission ad-hoc, de la tarification des services rendus ainsi que des négociations futures sur le prix de l'eau dont je crois avoir démontré la nécessité (voir l'article "des nouvelles de l'eau").

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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 12:27

Les bénévoles du comité officiel des fêtes de Nans les Pins et de la Paroisse de Nans et Rougiers ont permis aux Chrétiens du village de célébrer Noël  dans la tradition paysanne et provençale.
A  23 heures tambourinaires, bergers et autres personnages de la crèche vivante étaient rejoints par les villageois sur la place Dedieu (photo) pour le réveil du village aux accents de « Roustido », et de « Despachen si ».


veillee 3


veillee-8.jpg



A l'église, l’évocation de la Nativité mêlant poésie pastorale et sacré, précéda la Messe de Minuit à proprement parler, rejointe  par ceux pour qui le « gros souper » s’était un peu prolongé !  


 veillee 5

veillee 4


Ce bref compte-rendu serait incomplet si on ne citait pas Claude Berger, président d’honneur du comité des fêtes, qui, à ce titre,  a préfacé le livret de la cérémonie en concluant  que « faire vivre ces traditions, c’est montrer un attachement à une terre, une langue, un pays », ce à quoi les animateurs de  cette veillée ont répondu, au delà de l'aspect purement religieux, avec une vraie passion.

 

 

 

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 08:33


Le marché de Noël a failli avoir lieu.

Un encart laconique dans le dernier Nans en Bref :" le marché de Noël est annulé à la demande des commerçants". Je trouve qu'en termes de communication, on est plus dans le raccourci que dans la synthèse.
Allez donc demander aux intéressés si tout est aussi limpide que cela. 

Au-delà des négociations qui auraient pu - ou plutôt, qui auraient dû - aboutir, je me demande si le maire est dans son rôle quand il tient à prendre des décisions stratégiques incombant plutôt aux gens responsables que sont les commerçants, organisateurs d'un événement dont ils attendaient des retombées, conformément à l'esprit et à la lettre du FISAC. Je me demande quel est son ressenti alors que le village est privé d'une animation préparée avec passion par l'ACAN 2 ainsi que par l'animatrice FISAC et attendue  de tous les Nansais.


Joyeux Noël quand même !  



 

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 21:52

Au cours de la réunion d’information du 9 décembre sur le PLU, j’ai posé une question à caractère général portant sur les critères qui avaient présidé au partage des zones UB, dites de «première couronne », en secteurs à 0,20% de COS et en secteurs à 0,30 %. J’ai pris note de la réponse obéissant à une certaine logique de M. Gévaudan, architecte du cabinet conseil de la commune.

Au même titre que l’ouverture à l’urbanisation - plus précisément la densification de l'habitat existant - de vastes zones NB (voir mon article 10.12), la réduction du COS en zone UB constitue une modification significative, je dirai une remise en cause, de la version du PLU datant de novembre 2007 – c’est-à-dire antérieure aux élections municipales de 2008 – que, curieusement, M. Poilpret avait alors approuvée.

 

L’important de mon propos ne réside pas dans ces considérations techniques. Il est relatif à l’intervention du maire qui, à la suite de ma question, m’a interpelé en ces termes (ou en des termes très proches) : « tu parles de tes terrains ? »

 Ayant répondu par l’affirmative je voudrais compléter ici la réponse orale que je lui ai faite.

  1. Mon épouse, et non moi-même, est effectivement propriétaire d’une parcelle en zone UB.
  2. Lors de la constitution de notre liste initiale en 2006/2007, j’ai attiré l’attention de mes colistiers sur le fait que cette dernière avait quelques intérêts fonciers.
  3. Pour cette  raison, j’ai pris le parti de ne pas proposer ma candidature à la commission « urbanisme » ; je n’ai pas participé non plus aux travaux concernant le zonage dans le cadre de la commission PLU dans laquelle je me retrouvais pourtant membre d’office en tant qu’adjoint au maire ; par ailleurs, je ne crois pas pouvoir être accusé ou même soupçonné d’avoir intrigué ou "magouillé", comme on dit, pour que mon épouse obtienne des avantages au niveau de la constructibilité des trois parcelles dont elle est propriétaire. J'apprécierai que la ou les personnes qui pourraient éventuellement prétendre le contraire se fassent connaître.
  4. Je trouve donc la façon qu’a eue le maire de personnaliser le débat extrêmement malvenue sinon nauséabonde – je ne suis pas le seul de notre assemblée à le penser - et je me demande si la curiosité dont il a fait preuve à mon égard s’applique à l’ensemble des adjoints et conseillers,  et notamment ceux qui ont été partie prenante, de près ou de loin, de l’élaboration du PLU.


Ayant oublié de désactiver la fonction "autoriser les visiteurs à réagir" (voir article "mode d'emploi" du 26.07), j'ai eu droit, aujourd'hui jeudi 17 décembre à 22 h 18 au commentaire suivant d'un de mes fidèles lecteurs se faisant appeler "Martin".
"Je pense qu'il devient nécessaire d'informer les Nansais et les commercants, des projets que vous envisagiez et des contacts privilégiés que vous aviez avec le directeur d'Intermarché. Effectivement, des droits a bâtir inférieurs compromettent votre projet. "
Derrière le  pseudo "Martin" se cache l'adresse électronique nansaisdesouche@yahoo.fr. dont le propriétaire (que je pense avoir localisé dans le paysage local) m'invitait avec délicatesse , à l'occasion des premiers articles de mon blog, à "aller me jeter dans le Cauron" !
Je ne réagirai donc pas à ce commentaire et réserverai volontiers mes réponses aux internautes ayant le courage de s'exprimer sous leur véritable identité.

C'est bien pour éviter les abus permis par l'anonymat que je n'ai pas voulu associer un forum à mon blog.
J'ai reçu pour l'instant 2 "contributions" qui m'étaient hostiles et que j'ai tenu, par souci d'entière transparence, à publier ici.
Je n'ai pas voulu tomber dans le sordide en publiant les quelques commentaires injurieux ou simplement ironiques (ceux que l'on entend tous les jours sur le Cours) visant .d'autres que moi.



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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 11:18


L’ensemble du conseil municipal a salué la création d’une association chargée de la mise en valeur de la partie « montagnarde » de  l’itinéraire suivi par les rois de France, de la sépulture de Marie-Madeleine jusqu’à la grotte où cette dernière a passé les trente dernières années de sa vie. L’association du « Chemin des Roys » prépare aussi pour 2010, une animation  commémorant le pèlerinage de Louis XIV, il y a 350 ans.

 

On peut espérer que d’ici là, l’hideuse barrière (voir article du  14.08) dont on a du mal à reconnaître l’utilité publique et l’intérêt collectif aura été démontée ou au minimum déplacée vers l’amont du chemin de la Bouaou. 

En cette période d'élaboration du plan local d'urbanisme où l'esthétique et l'harmonie font  partie des préoccupations des élus (le réglement du PLU traite notamment de cet aspect des choses), on peut s'inquiéter des choix urbanistiques, non démentis par le maire, de certains d'entre eux.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 19:52
Pour des "raisons techniques", (en réalité des difficultés d'organisation), ce vote en conseil municipal est reporté au 8 janvier.

Peut-on voter le PLU en l'état ?

Pour moi, il y aurait au moins trois raisons de ne pas le faire :

Une raison s'imposant à un certain nombre d'élus :
Peut-on laisser le maire aller plus avant dans son projet, porté initialement par l'établissement public foncier (EPF),d'un ensemble de 90 logements et de locaux commerciaux ou de services sur le terrain Tijoux.
Au cours de la réunion d'information sur le PLU du 9 décembre dernier, des élus de l'opposition mais aussi du groupe  "majoritaire" ont tenté d'expliquer au maire que dans  le cadre de l'EPF, il ne disposerait pas de la totale maîtrise du choix des futurs locataires. Persuadés qu'un besoin en logements à prix "doux" est réel, ils sont plutôt favorables à une formule de logements communaux entièrement maîtrisés par la municipalité. Ils sont donc opposés à ce projet. Ils pensent aussi que cet ensemble pourrait constituer un second pôle villageois sans réelle continuité avec l'actuel centre-village, ce qu'ils ne souhaitent naturellement pas.
Selon moi,
- il convient de réaliser en premier lieu un bilan des besoins et de rénover ou construire ensuite.
- tout projet d'habitat d'envergure comme celui voulu par le maire doit être connecté à un projet économique
 garant d'un apport de population active.


Deux raisons qui me sont plus personnelles


Je considère qu'il y a une certaine injustice dans le fait que l'ouverture à l'urbanisme, en fait la densification de l'habitat existant, n'a pas concerné l'ensemble des zones NB ?
Je laisse notamment aux propriétaires autour du chemin de Lorges le soin d'apprécier. 
 

Passant plusieurs fois par jour devant la Mouchouane, je suis maintenant convaicu que ces  30 hectares appartenant à la commune pourraient permettre de faire face aux problèmes fonciers liés à la création de tout ou partie des équipements collectifs consommateurs d'espace ? 
Cette solution permettrait de s'affranchir des délais nécessaires aux longues procédures d'acquisition de terrains privés qui reporteront toutes créations à la deuxième moitié de la prochaine décennie et de minimiser de façon conséquente l'impact financier de celles-ci.
Compte tenu du terrain disponible, il est possible de préserver l'environnement immédiat des habitants actuels de la Mouchouane par le maintien d'interfaces boisées. Rappelons que la création de la caserne des pompiers (*) sur cette ZAC était dans les cartons de l'équipe de Monsieur BERGER. Dans notre campagne de 2006/2007, nous avions écarté ce projet au motif que des équipements de type technique ne pouvaient pas s'insérer dans un site à vocation touristique et résidentielle.

Je pense aujourd'hui qu'il faut revenir sur cette conception pour les raisons exprimées ci-dessus et accepter une certaine mixité fonctionnelle et sociale (pourquoi pas de logements commnaux ?) en s'appuyant sur des normes d'urbanisme et une architecture permettant une bonne intégration des nouvelles structures dans leur environnement.

(*) Cela me ramène d'ailleurs à ce que je considère toujours comme un incident grave : le 14 juillet 2007, devant le momument aux Morts,  interpelé de façon inappropriée par le chef du centre de secours au sujet de la "caserne", le maire a semblé oublier que son équipe était passée à côté de l'opportunité de proposer un emplacement au conseil général. 



Pourtant...
Les Nansais attendent leur plan local d'urbanisme avec impatience.

Comme il faut se garder de décisions irréversibles néfastes pour le village, il reste jusqu'au 8 janvier pour s'assurer - ce qui, à mon avis,  n'est pas encore fait - que le PLU, s'il est voté, pourra ensuite être amendé conformément à l'intérêt collectif.
Puis, quoi qu'il en soit, les élus prendront leurs responsabilités, sans doute dans la quiétude de l'isoloir, comme il le sera certainement demandé par un certain nombre d'entre nous (il faut le 1/3 du conseil).



Je voudrais maintenant revenir sur un incident qui s'est produit pendant la réunion d’information du 9 décembre sur le PLU et qui m'a touché personnellement.
J'ai posé une question à caractère général portant sur les critères qui avaient présidé au partage des zones UB, dites de « première couronne », en secteurs à 0,20% de COS et en secteurs à 0,30 %. J’ai pris note de la réponse obéissant à une certaine logique de M. Gévaudan, architecte du cabinet conseil de la commune.

Au même titre que l’ouverture à l’urbanisation - plus précisément la densification - de vastes zones NB (voir mon article 10.12), la réduction du COS en zone UB (qui pourrait être une compensation partielle de la mesure précédente) constitue une modification très significative, je dirai une remise en cause, de la version du PLU datant de novembre 2007 – c’est-à-dire antérieure aux élections municipales de 2008 – que, curieusement, M. Poilpret avait alors approuvée.

 

L’important de mon propos ne réside pas dans ces considérations techniques. Il est relatif à l’intervention du maire qui, à la suite de ma question, m’a interpelé en ces termes (ou en des termes très proches) : « tu parles de tes terrains ? »

 Ayant répondu par l’affirmative je voudrais compléter ici la réponse orale que je lui ai faite.

  1. Mon épouse, et non moi-même, est effectivement propriétaire d’une parcelle en zone UB.
  2. Lors de la constitution de notre liste initiale en 2006/2007, j’ai attiré l’attention de mes colistiers sur le fait que cette dernière avait quelques intérêts fonciers.
  3. Pour cette  raison, j’ai pris le parti de ne pas proposer ma candidature à la commission « urbanisme » ; je n’ai pas participé non plus aux travaux concernant le zonage dans le cadre de la commission PLU dans laquelle je me retrouvais pourtant membre d’office en tant qu’adjoint au maire ; par ailleurs, je ne crois pas pouvoir être accusé ou même soupçonné d’avoir intrigué ou "magouillé", comme on dit, pour que mon épouse obtienne des avantages au niveau de la constructibilité des trois parcelles dont elle est propriétaire. J'apprécierai que la ou les personnes qui pourraient éventuellement prétendre le contraire se fassent connaître.
  4. Je trouve donc la façon qu’a eue le maire de personnaliser le débat extrêmement malvenue sinon nauséabonde – je ne suis pas le seul de notre assemblée à le penser - et je me demande si la curiosité dont il a fait preuve à mon égard s’applique à l’ensemble des adjoints et conseillers,  et notamment qui ont été partie prenante, de près ou de loin, de l’élaboration du PLU.

 
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:11
Dernièrement , les élus ont été invités à une séance d'information portant sur l'installation d'un système d'assèchement des boues produites par notre station d'épuration.
Cet équipement est vraiment indispensable pour des raisons environnementales et financières : en raison d'une sorte de vide juridique dans le contrat avec VEOLIA, il revennait  à la commune d'assurer les coûts d'évacuation de ces boues, d'un montant de 1500 € par semaine, soit environ 80 000 € par an.
L'asséchement des boues permet une diminution considérable des quantités à évacuer. VEOLIA facturera cependant aux consommatteurs un surcoût de fonctionnement de cette nouvelle installation s'élevant à 40 000 €/an (30 €/an environ par foyer).

Ayant constaté que le prix de l'eau à Nans se situait dans la moyenne "haute"
(voir le tableau comparatif sur le site de  l'organe d'information de l'Agence de l'eau, en tapant "prix eau var" dans la fenêtre de recherche de GOOGLE ou en ouvrant le lien suivant :   http://siecorse.eaurmc.fr/telechargement/bibliotheque.php?categorie=prix-eau-commune 
j'ai demandé, au cours de cette réunion, aux représentant de VEOLIA si cette augmentation était négociable. 
J'espère qu'elle le sera âprement, avant même l'échéance du contrat en cours fixée en 2013.

Je voudrais appeler l'attention du lecteur sur un article (*) que j'ai publié  - avec la bénédiction de mes colistiers - dans le site ouvert lors des dernières élections municipales.  
Des extraits tirés de l'introduction et de la conclusion de cet article résument la problématiques et comportent des engagements du maire. Il ne devrait pas les oublier.

"...
nous n'évacuons pas le problème du prix de l'eau d'un revers de manche. Liés par des contrats, nous avons pris en compte les paramètres qui devront guider nos choix quand il s'agira de les renégocier ou d'opter éventuellement vers un autre mode de gestion...
Le problème de l'eau est trop complexe pour être traité à la légère. Il est impossible, par quelques heures de simple consultation de dossiers, de tirer telle ou telle conclusion sur la façon dont est géré le service de l'eau et sur la pertinence de tel ou tel mode de fonctionnement...
Nous nous engageons, si nous sommes élus, à charger une commission extra-municipale ad-hoc de nous faire des propositions argumentées sur l'évolution souhaitable du mode de gestion de l'eau au niveau du syndicat intercommunal."

 

 

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