Le blog de René CHIAVERINI

Je reconnais avoir souscrit au projet global de réfection du Cours. 
Il y a quelques mois - c'était la période d'élaboration du budget - je me suis hasardé à proposer au maire et à sa première adjointe de revoir le projet a minima (je reprends exactement le terme employé).
Pour moi, une idée simple s'articulant autour de deux axes :
   - limiter les coûts au profit d'autres réalisations comme la maison des associations qui est une priorité (une autre priorité est le stade ; Dieu seul sait quand il sera fait !).
   - prendre en compte l'avis d'un grand nombre de nos concitoyens craignant que l'authenticité du coeur du village ne soit irrémédiablement compromise. Mon point de vue - déjà exprimé précédement - était mixer les types de surfaces (enrobé et pierres), comme cela a été fait pour la réfection de la Grand'Rue, plutôt qu'opter pour une revêtement uniquement constitué de pavés et de dalles, solution modifiant l'aspect de ce superbe endroit de façon radicale.
La proposition a été balayée d'un revers de manche.

Mon inquiétude portait aussi sur le mobilier urbain.
Les lampadaires : Comme beaucoup de Nansais, je pensais, et je continue à le faire en dépit des arguments techniques (il paraît qu'il faut les changer pour pouvoir intégrer le dispositif de sonorisation de centre-ville), que les lampadaires existants devaient être conservés dans un soucis d'homogénéïté avec le reste du village.
Le reste du mobilier urbain : Il faut que reconnaître que lors de la réunion publique d'information, la présentation  de l'architecte a semé le trouble dans les esprits ! Les produits présentés, les bancs en particuliers, semblaient vraiment sortir de chez IKEA !
Quel est le choix définitif de la commune au sujet du mobilier urbain ?


Aujourd'hui, 18 août 2009, j'apprends que la villede Cassis n'est pas très satisaite des dalles qui couvrent certaines parties des voies refaites par le cabinet Comby.
Ces dalles sont bien sûr glissantes par temps de pluies (nombreux chutes notamment .de personnes âgées).
Comme remède à cette dangérosité, il a été procédé à une sorte de gravure de ces dalles  (étoiles, points) destinée à les rendre rugueuses.
Les pavés ne présentent pas ce défaut

Méfiance donc !!!




Que contient le marché qui vient d'être lancé ?

Ceci aurait sans doute mérité une réunion publique qui aurait permis aux Nansais d'être informés dans le détail  du projet de réfection.


Je regrette et j'assume ma prise de position publique très tardive.  Elle a été un élément constitutif de ma décisison de démissionner de mon poste d'adjoint et je pense qu'il est encore temps pour les Nansais de faire entendre leur voix quant à ce projet majeur.
Je ferai remarquer au passage que la colère homérique de Géraldine Dubois-Galabrun et l'action au sein du conseil municipal de Cécile Laublet  ont été décisives quant à l'intégration de l'accès pour handicapés - côté commerces - dans le projet du cabinet Comby. C'est la preuve que les élus n'ont pas la science infuse ( ce que j'ai répété plusieurs fois à l'occasion de nos campagnes électorales) et que l'avis de nos concitoyens peut être utilement écoutés.

Je les invite à se faire entendre par tous les moyens.
J'invite les représentants de secteur de l'instance de démocratie de proximité à recueillir l'avis de leurs voisins et à faire remonter l'information vers l'équipe municipale. 
J'attends aussi  vos réactions à cet article à l'adresse électronique suivante : chiaverini.r@live.fr.

En tant qu'élu de l'exécutif municipal, j'ai souhaité oeuvrer pour que vive l'âme nansaise. En m’appuyant sur les connaissances et l'amour du village de personnes ayant rejoint  l’instance de démocratie participative (*),  je me suis attaché - plutôt qu’à ériger des "tourniquets" dont on ne mesure pas vraiment l'utilité - à ce que  le nom de Nansaises et Nansais remarquables pour leur action au profit de la collectivité soit donné à des voies et lieux de notre commune, . 

C’est ainsi que Teresa Garnier, Marcel de Losme, Paulette et Jacques Tomei  ont été honorés en 2007.
                                     

Le 22 avril dernier, sur proposition de la commission démocratie de proximité, le conseil municipal a décidé de donner le nom de Maurice BOURGOGNE à notre médiathèque.
Madame Marie Portal, filleule centenaire de Maurice Bourgogne et vivant en ce moment en maison de retraite, a été très touchée par l’attention de la commune et devrait participer à la cérémonie de baptême qu’il est maintenant souhaitable d’organiser au plus vite.

Je remercie Alain Bontemps pour l’évocation de ce personnage hors du commun qu'il a rédigée et qui m’a permis d’étayer ma proposition de délibération.

Voici le projet de plaque que j’ai adressé à l’entreprise SES SIGNALETIQUE au mois de mai. Je conseille aux élus désireux d'améliorer leurs connaissances du patrimoine historique et culturel de Nans d'accorder une attention particulière à la phrase finale qui revêt une importance particulière en cette période de fête votive. 



Cette demande de devis concernant aussi un certain nombre de plaques de rues et de lieux-dits qui avaient fait l’objet d’une présentation de ma part à mes collègues. Parmi ces plaques figure celle libellée « Marcel de Losme (1877-1916), premier président de la coopérative de Nans les Pins, mort au champ d’honneur » devant remplacer l’actuelle plaque comportant une erreur d’othographe.

Avec la défection de Michel ATTARD qui devait prendre ce dossier en compte, je ne sais qui sera chargé de le mener à bien. Je me mets à la disposition de la municipalité pour participer à sa finalisation de même que je propose au maire de participer à ce que soit menée à bien la numérotation des habitations.

(*) Je salue au passage, Maxime Fabre, Alain Gervais, Pierre Meissel, Alain Bontemps,  qui composent le collège des « sages » de l'instance de démocratie participative, les représentants de secteur, Marie-Christine Barolle, Mireille Bonnet, Patricia Ferrara, Monique Laurencin, Mireille Vincent, Tony Baletti, Jacques Bevançon, Guy Brun, Roger Chaix, Raymond Garcia, Bernard Leydet, lui aussi imliqué et actif dans la recherche du passé de notre village, Louis Thewes, Jean-Claude Varloud, Philippe Cottel qui a quitté la commission il y a quelques mois, sans oublier le regretté Marius Crespin.

 

Après Jean-Marie GRANGE, qui a eu la délicatesse de faire état de "convenances personnelles" pour expliquer sa démission du conseil municipal et René CHIAVERINI, démissionnaire du poste de 2ème adjoint, c'est au tour de Michel ATTARD de rendre la délégation qui lui avait été attribuée et de refuser le poste de 8ème adjoint.
Si vous entendez dire qu'il a pris cette décision pour des raisons personnelles, soyez méfiants et posez-lui plutôt directement la question. Michel ATTARD ne semble pas du tout d'accord avec cette version des faits.
Peut-être faut-il aussi se souvenir, qu'il y a quelques mois, une conseillère municipale, qui souhaite ne pas être nommée, avait elle aussi renoncé à des responsabilités plus ou moins obscures dans le suivi des bâtiments communaux qui lui avaient été confiées.