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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 19:55

Aujourd'hui a eu lieu une expertise - judiciaire si j'ai bien compris -  qui pourrait redonner un peu d'espoir. Sans infos complémentaires, je ne peux pas en dire plus et tiens expressément à laisser les conclusions de celle-ci entourée d'un très prudent conditionnel.

Demain, le maire recevra un courrier co-signé par 16 élus (sur 27) qui devrait le conduire à se poser des questions sur sa façon de manager les gens et les situations.
Je suis l'un de ceux, trop rares, qui ne s'étaient pas privés de le mettre en garde. Ma 14ème place sur sa liste électorale en témoigne tout particulièrement et je m'honore d'être le premier de sa "majorité" a avoir rejeté sa méthode en quittant celle-ci.
J'aimerais tant que les platanes soient sauvés pour ne pas avoir à regretter encore plus amèrement d'avoir été "pour quelque chose" dans leur disparition, si elle devait se produire, d'abord en contribuant avec quelques amis à l'avènement de Monsieur Poilpret, et en  n'étant pas capable, au cours des derniers mois, d'imposer un projet de réhabilitation du Cours plus raisonnable et conforme à l'avis de nos concitoyens. 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 22:52

Comme l'avait annoncé le maire au cours de la soirée d'hier, une seconde expertise a eu lieu aujourd'hui. Elle est plus alarmiste que la première. 
Il est cependant bien difficile d'admettre la fatalité d'abattre ces arbres qui font partie intégrante de l'âme du village. Aussi un certain nombre d'élus de ce que l'on appelle encore la majorité et les élus de l'opposition demandent à ce qu'une expertise vraiment axée sur la conservation des arbres soit conduirte dans les meilleurs délais. Des contacts seront pris dès jeudi matin en ce sens. 
Les commerçants sont les victimes immédiates de ce qui se passe en ce moment. La "patience" (propos entendus dans un commerce provenant manifestement de quelqu'un ne connaissant pas les problèmes des entreprises) à laquelle le maire a pu les appeler a assez duré. Ils demandent à ce que tout soit fait pour que le Cours soit accessible le plus rapidement possible.
De  façon plus générale, les Nansais ne croient plus au projet de Monsieur Poilpret et demandent à ce que l'on revienne à une solution plus humble et authentique, ce que j'avais proposé en conseil d'adjoints début 2009 et dont je tente de persuader tous mes interlocuteurs depuis un certain nombre de mois.
A quoi serviront dalles et pavés s'il n'y a plus les platanes ! 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 22:33
En marge et de façon vraiment très accessoires par rapport au drame qui se joue à Nans en ce moment, je tiens à dire deux mots sur la convocation à la gendarmerie dont j'ai parlé hier.

Madame Filoni a déposé plainte contre moi à l'issue d'une altercation qui a eu pour origine - comme je l'ai dit dans un article précédent, le refus auquel je me suis heurté de pouvoir consulter le dosssier du chantier du Cours.  Il est vrai que les conseillers doivent faire une demande écrite pour consulter des documents administratifs.
Mais,
1. Comme ill'a fait lors de la réunion publique, le maire a souvent annoncé que le dosssier du chantier du Cours pouvait être consulté, sans préciser les modalités d'accès à celui-ci (j'ai cru bon de le faire moi-même au cours de la fameuse réunion),
2. Une élue n'appartenant pas à la majorité a pu le consulter avant moi sans autre forme de procès et je considère dpnc être l'ojet de mesures discriminatoires.

Je ne tomberai pas dans le sordide en relatant ici les propos échangés. Clochemerlesque !!! 

NB : Par souci de transparence, je n'ai pas supprimé le commentaire que m'a valu l'article "Défendons nos fonctionnaires". Très honnêtement j'ai du mal a faire la connexion entre les deux situations.


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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 21:25

A l'issuede la réunion publique de ce mardi, les Nansais resteront ce soir sur leur faim.

Après les excellentes explications techniques de l'expert de l'ONF, ils ont compris qu'une partie des arbres - ceux dont le système racinaire a été détruit sur toute leur circonférence - ont  peu d'espoir d'être conservés sauf à ce qu'un autre spécialiste apporte des conclusions différentes. Les autres platanes, moins maltraités, pourraient être sauvés.
Dans le cadre de la survie de ceux-ci, le projet initial - pavés et dalles posés sur une chape de béton - pourrait être abandonné au profit d'un revêtement plus léger.
C'est d'ailleurs ce que j'avais demandé au maire en début d'année 2009 pour des raisons économiques mais aussi et surtout parce que je pensais que le projet ne correspondait pas l'idée que nous nous faisons d'un authentique "cours" provençal (voir mes premiers articles sur le Cours).
La réaction ce soir de nos concitoyens me conforte dans cette idée.
Voici d'ailleurs à quoi pourrait ressembler notre Cours si, par malheur ses platanes devaient être abattus. C'est la place de l'hôtel de ville de Vidauban traitée par le cabinet Comby, étant entendu que la décision de remplacement des vieux platanes d'origine par les micocouliers rachitiques visibles sur le cliché  ci-dessous n'est pas de son fait.


place


Quant aux responsabilités, on a compris qu'après l'alerte de l'entreprise chargée du décaissage, tout n'a pas été dit sur le cheminement de l'information et la prise de décision de continuer à décaisser, au même titre que Monsieur Comby n'a pas dit qui lui a donné l'ordre d'abandonner le principe des jardinières autour des arbres, principe qui, paraît-il, aurait peut être donné une toute autre orientation au chantier.
Je m'excuse donc auprès du cabinet Comby de l'analyse trop rapide de mon article précédent. 
S'agissant des jardinières, j'ajoute qu'au moment des premières discussions sur le projet, j'avais demandé qu'il n'y en ait pas entre le monument au Morts et la zone au droit de la pâtisserie pour ménager la place nécessaire à l'organisation des cérémonies patriotiques. Cette proposition n'a choqué personne. 

Attendons maintenant les expertises, en espérant que l'aspect sécuritaire ne l'emportera pas sur la survie de nos platanes,
et prions pour eux.




P.S

Mon intervention en fin de réunion quant à la nécessité de formuler la demande l'accès au dossier du Cours "par écrit" n'était pas innocente. 

J'ai toujours estimé que la municipalité se moquait du public en ce qui concerne son information sur le projet  et sur ce à quoi  ressemblera le Cours à la fin des travaux. Le panneau sur la place Dedieu ne constitue pas un moyen suffisant On y voit pas notament le mobilier urbain qui, on l'a appris hier, échappe au cabinet COMBY.

Le maire a déclaré plusieurs fois,  que le dossier des travaux était accessible au public, sans préciser formellement, comme il l'a fait ce soir, qu'il fallait faire une demande écrite. C'est pour cela que j'ai tenu à informer nos concitoyens de cette modalité administrative. Je passe sur le caractère ubuesque d'une situation où tout Nans demanderait à voir ledit dossier.

Ayant demandé à l'agent municipal en charge du dossier de le consulter, je me suis vu refuser cet accès, alors qu'un ou plusieurs autres élus n'appartenant d'ailleurs pas à la majorité avaient pu le consulter sans préalables.
Cette affaire me vaut d'être convoqué aujourd'hui à la gendarmerie.

J'en dirai plus sans doute en fin de journée. 

Dans les jours à venir, j'aurai certainement besoin du soutien de mes amis du conseil municipal et des nombreux Nansais qui, depuis quelques années, me font l'honneur de m'exprimer leur sympathie.  







 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 15:30

Une expertise aura lieu demain mercredi.  Alors, une réunion publique ce soir, pour quoi faire ?

Pour reprendre l'idée de notre collègue Monique CHAMLA, deux problématiques s'imposent en matière d'expertise.
 1. La problématique sécuritaire : faut-il ou non abattre les arbres en raison de leur dangeurosité ?
 2. La problématique des conditions de leur survie, passant au besoin par une  révision du projet. Cette problématique doit être prioritaire. La survie des arbres doit être absolument privilégiée.

Quels seront alors les thèmes débattus ce soir ?
A n'en pas douter, le maire s'expose à de nomreuses questions sur les faits et décisions qui ont conduit à cette dramatique situation et sur la responsabilité des uns et des autres.

Hier, j'ai sollicité l'accès au cahier des charges. Plusieurs élus ont consulté en particulier le cahier des clauses techniques particulières. Ce document  est extrêmement important car seul, le non-respect d'une contrainte y figurant expressément peut être opposé à l'entreprise (Cabinet Comby) ayant remporté le marché. Il y est question de l'abattage d'un platane (qui a déjà été effectivement abattu) et des conditions de cette opération). Par contre, l'impératif de conservation des arbres n'y est pas clairement exprimé. Je m'en suis inquiété.
Cependant, une mention ayant trait à la nécessité de prendre en compte l'environnement botanique (ou des termes approchant)  figure au cahier des clauses générales, si j'ai bonne mémoire. Par ailleurs, des arbres à large houppier figurent effectivement aussi sur le plan joint, ce qui laisse penser qu'il s'agit bien des platanes actuels.

A l'issue de cette réunion, j'en rédigerai un petit compte-rendu...en regardant le match de champions league.
.

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 07:39

Un arrêté municipal pris hier vendredi après-midi interdit partiellement la circulation sur le Cours pour cause de "dangerosité des platanes et l'abattage de ces derniers".

Les Nansais qui aiment leur village sont surpris et consternés alors qu'il était bien convenu dans le cahier des charges des travaux que les platanes devaient être préservés
(c'est tout du moins ce qui a été dit aux élus non impliqués directement par le dossier).

Le maire leur doit des explications :

- Une expertise diligentée par Monsieur Holle il y a quelques mois avait conclu à la bonne santé des arbres. Quelle valeur avait cette expertise ?
- Quelle compétence détient la personne ou l'organisme qui a diagnostiqué leur maladie ou leur fragilté ce vendredi, ce diagnostic ayant conduit le maire à prendre l'arrêté cité ci-dessus ?
- Les travaux de terrassement en cours ont-ils un rapport avec la décision d'abattage ou réalisés autrement auraient-ils permis de sauver les platanes ?
Je ne suis pas le seul à penser que ce diagnostic, réalisé à l'issue de plusieurs jours de travaux de décaissage de la partie centrale du Cours - décaissage comportant la destruction d'une partie du système radiculaire des arbres  -  ordonnés par le maître d'oeuvre (cabinet d'architectes Comby) avec l'aval du maître d'ouvrage (la commune), aurait pu être anticipé 

Pour Monsieur Huisser, adjoint aux travaux, le refus de cette décision d'abattage et le besoin d'information qui ont jailli spontanément au sein de la population relèvent bien entendu de la "polémique", terme utilisé dans certaines sociétés s'agissant des idées, propositions et réflexions ne coïncidant pas exactement avec les décisions du prince.
Le droit de réponse du maire à l'article de Cécile Laublet figurant sur le dernier bulletin municipal, sa réaction à ma proposition d'implanter les premiers réceptacles à déchets ménagers enterrés en centre ville et non aux Concerts du Paradis (voir article à ce sujet) sont des exemples parmi d'autres de cette conception de la politique locale de Monsieur Poilpret.

Sans doute, le maire, s'il avait été mieux conseillé, aurait dû libeller son arrêté municipal en limitant les raisons de l'interdiction de circuler à la seule "dangerosité des platanes", un fait malheureusement avéré (pour quelles raisons ? la faute à qui ?)et en s'abstenant de mentionner leur "abattage"  qui relève d'une décision ne devant sûrement pas être prise dans l'urgence et sans l'information et la consultation de la population. Il aurait évité ainsi l'effet de panique bien légitime qui a secoué le village samedi matin.

En tout état de cause, Monsieur Poilpret doit savoir que les Nansais sont formellement opposés à l'abattage des platanes du Cours sauf à ce qu'on leur prouve qu'ils sont irrémédiablement condamnés (une expertise officielle étant requise), qu'aucun remède ne pourra les sauver et, qu'en conséquence, les travaux de réhabilitation  et la nature du revêtement devront  s'adapter à cet impératif.


Une pétition circule dans le village. Si vous ne l'avez pas signée, je vous invite à envoyer un mail à la secrétaire du maire [i.souci@mairie-nanslespins.fr] qui transmettra. Mettez-moi aussi en copie [chiaverini.r@live.fr].

Des élus et des Nansais ayant à coeur d'être correctement informés sur ce problème et de faire entendre l'avis de la population seront devant la mairie à 9 heures, ce  lundi 15 matin. 







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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 08:49

Ce que je redoutais il y a quelques mois (voir la page datant du mois d'août reproduite ci-dessous) se réalise : les points d'apport à déchets ménagers enterrés seront bien implantés aux Concerts du Paradis alors qu'il me paraît évident que le centre-village ou les 3 voies d'accès à celui-ci  devraient être prioritaire !

Je demande au maire " Par quoi seront remplacés les conteneurs verts présents sur le Cours quand celui-ci aura été refait ? N'y-t-il pas matière à une réflexion, tant qu'il est encore temps, sur l'implantation des nouveaux disposiifs enterrés, soit sur le Cours lui-même, soit sur la Ferrage ?

Bien entendu, Monsieur Poilpret dira encore que je dresse les quartiers les uns contre les autres !!!

J'invite les représentants de secteurs à demander un débat à ce sujet. Ils devront être particulièrement vigilants à l'égard des arguments "techniques" qui seront immanquablement développés.  
Pour ma part, j'ai toujours pensé que la technique devait se mettre à la disposition du projet politique et humain et non l'inverse.
 

                                                    --------------------------------------------

Voici ce que j'avais écrit à ce sujet : 

Monsieur le Maire,

 

J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir inclure dans la phase « questions diverses » du prochain conseil municipal la question orale dont le texte suit.

                                  

"La Communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien s’engage dans une opération  de mise en place de points d’apport pour déchets ménagers enterrés ou semi-enterrés.

Cette mise en place se fera très progressivement compte tenu des coûts (la CCSBMA financera le matériel c’est-à-dire les conteneurs eux-mêmes ; les communes financeront les travaux de génie civil, c’est-à-dire les fouilles et la maçonnerie).

Le maire et certains de ses adjoints (Madame Eliane Michel étant absente) ont décidé que la première implantation sera faite aux Concerts du Paradis. 

 

Cette décision de l‘exécutif municipal semble pouvoir être légitimement contestée.

Il semble convenir en effet, de privilégier le centre du village et les trois voies principales  pénétration, lieux  - est-il besoin de le dire - les plus fréquentés et immanquablement empruntés par qui réside à Nans où qui y passe. L’implantation de ces nouveaux équipements serait alors bénéfique à la collectivité toute entière en améliorant l’image de notre commune, les quartiers périphériques, comme les Concerts du Paradis, devant être servis en fin de programme.

 

Les arguments techniques  que pourront invoquer les tenants de l’implantation aux Concerts du Paradis ne doivent pas prévaloir dans cette affaire. Il est certainement possible de trouver une zone pouvant recevoir cet équipement soit sur le Cours – en profitant des futurs travaux – soit sur la Ferrage, au plus près du centre-village.

Il est proposé ici que les priorités quant à l’implantation des premiers points d’apport enterrés ou semi-enterrés fassent l’objet d’une étude par la commission « environnement » et par la commission extra-municipale consultative « démocratie participative » puis d’une délibération du conseil municipal. 


S’agissant des conteneurs des Concerts du Paradis, une solution pouvant être immédiate, permettant un camouflage au moindre coût a déjà été trouvée (proposition et projet de Monsieur Cottel). Un écran en dur, enduit et végétalisé ferait parfaitement l’affaire dans l’immédiat et ne déparerait pas dans un lotissement où, précisément la plupart des maisons sont ceintes de murs."


Je vous prie de recevoir, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.

 

 

René CHIAVERINI


Fin de citation


 Il est évident que je n'ai rien contre les Concerts du Paradis, contre les 3 résidences "hollandaises" et encore moins contre leurs habitants qui, j'en suis certain, adhéreront à l'esprit de ma démarche.




Au cours du conseil municipal du 10 juillet, le maire, magnifiquement soutenu par sa majorité,  a formellement démenti l'exclusivité donnée au site des Concerts du Paradis pendant la réunion d'adjoints évoquée dans le texte ci-dessus. 
Bien sûr, que vaut la parole de René CHIAVERINI, soupçonné par ailleurs de vouloir dresser les quartiers les uns contre les autres !


Par ailleurs, il a rappelé qu'il n'y avait pas encore de décision de prise.
Précisémment, je pense qu'il vaut mieux anticiper sur la décision par une étude un peu sérieuse et un minimum de concertation.

J'ai tiré la sonnette d'alarme.
Je ne lâcherai pas le morceau.
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:02
Les Nansais venus assister aux voeux du maire ont dû se demander si cela en était quand, au cours du discours, un représentant de la race porcine est venu s'inviter dans la langue d'Elton John. Fort heureusement le président de notre communauté de communes a rattrappé le coup en explicitant clairement l'acronyme PIG (programme d'intérêt général).

Si c'était du lard ou du cochon aussi quand Monsieur Poilpret a évoqué mon retrait des délibérations lors du vote du projet PLU (voir article précédent).

Pour le reste, un propos qui, on peut l'espérer, a convaincu les élus de la "majorité". 
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 20:55

Ayant refusé de participer aux délibérations et au vote de ce projet (voir articles précédents), j'ai cependant suivi les débats à partir du hall de la mairie. J'ai parfois eu quelques difficultés à croire ce que mes oreilles entendaient et j'ai attendu le compte rendu de séance pour avoir la confirmation que je n'avait pas rêvé.

A la question de Cécile Laublet sur l'évolution de la population nansaise, Monsieur Poilpret a démenti la cible des 10.000 habitants en précisant : "
Mais certains élus auraient souhaité porter des C.O.S. à 0.30 dans certains secteurs. Nous nous y sommes opposés car nous aurions atteint les 10.000 habitants que tu avances."
Je pense que mes collègues comme moi-même ainsi que nos administrés aimeraient connaître le nom de ces "certains élus".  Je poserai la question de façon officielle au prochain conseil municipal.

Quitte à permettre à  Monsieur Poilpret de préparer ses arguments, je rappelerai une fois de plus que la première version du PADD évoquait bien une densification substantielle de la première couronne et que la mouture du zonage datant de novembre 2007 immortalisée sur les plans détenus par l'adjoint à l'urbanisme avait été approuvé par le maire alors que, précisemment il faisait apparaître ce COS criminel de 0,30 en zone UB .
Je rappellerai aussi que seules deux personnes sur six de la commission urbanisme ont été remplacées après les élections de mars 2008. On doit donc souligner le rôle salutaire de ces deux élus !
Mais on peut déplorer aussi l'absence d'une ligne directrice dans la pensée du premier magistrat. 
Mais... j'aimerais quand même que ce dernier prouve que l'affectation d'un COS de 0.30 à la  zone UB aurait conduit à une population de 10.000 habitants
!
Par ailleurs, le maire n'a pas répondu à la question de Cécile Laublet - connexe à la problèmatique que j'évoque moi - même - concernant les zones NB.

Autres déclarations méritant une mention particulière :
A une question de Roland Peterseim, le maire répond : 
Quant aux zones en E.B.C., celles-ci peuvent faire l’objet d’un déclassement notamment pour y réaliser des équipements publics." Sans doute mais dans le cadre d'une révision du PLU - et non d'une modification  - ce qui implique notamment l'acceptation au niveau du SCOT, ce qui n'est jamais acquis.
J'ajouterai, s'agissant des zones sacrifiées de la Mouchouane, qu'il me paraît pour le moins curieux de classer en EBC si on pressent un déclassement possible dans le futur... Mais les voies du Seigneur ... et, en l'occurence, peut-être fallat-il trouver des compensations à l'ouverture à l'urbanisation de zones naturelles dans lesquelles il aurait été suffisant d'autoriser une extension réellement significative des constructions existantes.

Et pour terminer et toujours sur une question de Roland Peterseim : "est-ce que la Commune pourra choisir ses locataires ?, Monsieur Poilpret répond : "La mixité sociale s’impose dans le cadre de la loi SRU". Comme si cette formule creuse répondait à cette question très embarrassante posée déjà plusieurs fois par les élus. J'aurais apprécié en effet qu'il réponde de façon nette par "oui " ou par "non" et  qu'il fasse référence avec précision à l' objectif quantifié de mixité sociale que tout élu doit connaître.

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 07:55


Je me suis déjà exprimé sur l'opportunité de paver le Cours. En raison de problèmes ignorés jusqu'à présent concernant la praticabilité des pavés par les chevaux (Cavalcade), j'aimerais, tant qu'il est encore temps, alimenter la réflexion du maire par les enseignements que je tire de ma visite à Vidauban - le référence du cabinet d'architectes Comby - et par quelques extraits de texte sur le thème de l'adaptation des revêtements au cheval.


 I  VISITE A VIDAUBAN

3 types de revêtement ont été utilisés.

 -  L'enrobé sur les voies de circulation automobile,

IMG 2661



 -  De petits pavés (de porphyre ?) sur les zones à vocation piétonnes avec une circulation et un stationnement occasionnels (livraison, transit entre deux voies de circulation), ici en deuxième plan au delà de la première rangée de bornes escamotables.

IMG 2653

- De grandes dalles claires qui recouvrent la place centrale strictement piétonne. On note sur le côté la zone de petits pavés destinée notamment à l
accès des véhicules municipaux et des livraisons.


place



Enseignements

A propos des petits pavés : D'après un responsable de la commune que j'ai eu au téléphone, ils sont faits pour résister à une circulation automobile intense. Je remarque seulement qu'ils résistent mal aux taches d'huile et j'imagine à quoi ressemblera ce revêtement dans quelques années quand bien même il serait régulièrement entretenu.

IMG 2663

A propos des dalles claires : elles seraient assez "casse-gueule" par temps de gel et ont l'inconvénient majeur de réflechir très fortement la chaleur et la lumière (circonstaces aggravantes, les  vieux platanes ont été remplacés par de jeunes sujets).
 

Il faut que j'évoque aussi les bordures de trottoir dans une pierre lisse comme le marbre, ultra glissantes dont nous serons, je l'espère dispensés.

IMG 2664







 II  TEXTES DIVERS SUR LA PRATICABILITE DES PAVES PAR LES CHEVAUX


De la suppression du pavage dans les rues de Metz 

En  1902 à la demande de l’autorité militaire qui trouvait les pavés trop durs pour les chevaux, la ville avait remplacé le pavage des rues par du bitume comprimé. Les rues concernées étaient la rue des Clercs, ...

 

                              
                                              De la construction des routes par les Romains

Les Romains eurent deux manières différentes de paver leurs grands chemins ; les uns se pavaient de pierres, & les autres étaient cimentés de sable & de terre-glaise. Les premiers étaient à trois rangs, à ce que l’on a observé dans les vestiges qui en sont restes ; celui du milieu qui servait aux gens de pied était un peu plus élevé que les deux autres, de façon que les eaux ne s’y pouvaient arrêter. On le pavait à la rustique, c’est-à-dire de gros carreaux de pierre à joints incertains, au lieu que nos pavés sont équarris ; les deux autres rangs étaient couverts de sable lié avec des terres grasses, sur quoi les chevaux marchaient fort à l’aise.

 

                               Des évolutions de la Garde Républicaine le 14 juillet
 

Le carrousel des lances est aux ordres d’un lieutenant armé du sabre... Ce sont 32 cavaliers en grande tenue…La cavalerie exécute ainsi des figures réglementaires de l’ancienne équitation militaire…

Le défilé et l’exécution de ce carrousel devant la tribune présidentielle, outre les qualités de cavaliers que cela exige, représentent une vraie difficulté du fait de la nature du sol : les pavés parisiens sont très glissants pour les chevaux.


                                                  Du Palio de Sienne :
 

« ….en pleine ville, chaque cheval est tiré au sort pour le jockey qui va représenter son quartier….les jockeys montent à cru. Aujourd’hui c’est « moins pire », la piste est sablée… Mais avant, c’était directement sur les pavés… »





CONCLUSION

Deux raisons doivent conduire le maire à abandonner l"idée de de contre-allées pavées :

1. L'inadaptation de ce type de revêtement à une circulation permanente qui ne peut être évitée pendant une bonne partie de l'année, notamment en hiver, sous peine de désertification de ce qui est le coeur du village. Contrairement à ce que veut l'entourage immédiat du maire, le Cours n'a donc pas une vocation strictement piétonnière.
Dans la même logique, il sera inévitale de couvrir de bitume la partie actuellement carrossale de la place Dedieu et non de la couvrir de pavés destinés à marquer son caractère prioritairement piétonnier, concept qui correspond à une vue d'artiste et non à la réalité nansaise.

2. Ce que l'on dit - et cela mérite confirmation - sur l'impossibilité pour le Cours, s'il est pavé, de recevoir la Cavalcade sans qu'il ne soit recouvert d'une couche de sable..
. !!!
 

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