Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 12:43

Les onze élus composant les lambeaux de la majorité de Monsieur Poilpret ont effecivement envoyé leur lettre de démission. Bien malin qui en connaît les raisons. Solidarité avec le maire affaibli ou rejet tardif de la politique et des méthodes de ce dernier ? Le mieux est de leur demander.

 

Nous n'échaperons donc pas à des élections générales.

 

Article L 270 du Code électoral 
Le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu est appelé à remplacer le conseiller municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit. La constatation, par la juridiction administrative, de l'inéligibilité d'un ou plusieurs candidats n'entraîne l'annulation de l'élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction saisie proclame en conséquence l'élection du ou des suivants de liste.

 

Si le candidat ainsi appelé à remplacer le conseiller municipal se trouve de ce fait dans l'un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article L. 46-1, il dispose d'un délai de trente jours à compter de la date de la vacance pour faire cesser l'incompatibilité en démissionnant de l'un des mandats visés par ces dispositions. A défaut d'option dans le délai imparti, le remplacement est assuré par le candidat suivant dans l'ordre de la liste.

 

Lorsque les dispositions des alinéas précédents ne peuvent plus être appliquées, il est procédé au renouvellement du conseil municipal :

 

1° dans les trois mois de la dernière vacance, si le conseil municipal a perdu le tiers de ses membres, et sous réserve de l'application du deuxième alinéa de l'article L. 258;

 

2° dans les conditions prévues aux articles L2122-8 et L2122-14 du code général des collectivités territoriales, s'il est nécessaire de compléter le conseil avant l'élection d'un nouveau maire.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 09:56

La rencontre avec la comptable du Trésor en charge de la commune a malheureusement été fertile en révélations déplaisantes sur l'état des finances de la commune.

Le maire et sa première adjointe avaient été avertis depuis longtemps sur les dangers du décrochage entre les recettes et les charges de fonctionnement et sur la baisse de la capacité d'autofinancement (CAF) qui en résulte. Cette CAF est passée en effet de 384 000 euros à 43 000 euros pendant le mandat de Monsieur Poilpret.

Pourtant, tout semblait aller pour le mieux puisqu'au cours de la dernière cérémonie des voeux, le maire avait énuméré une liste "impressionnante" (selon les termes de Josette Pons, député du Var)  de projets qui ne verront certainement pas le jour avant 2012, cette CAF conditionnant elle-même les possibilités d'investissement (travaux et gros matériels).

Il apparaît donc que le rejet du budget par l'opposition majoritaire nouvellement constituée ait été salutaire en ce sens que les décisions contraignantes de la chambre régionale des comptes ont sans doute empêché la commune de s'enfoncer plus encore dans la crise.

S'agissant des investissements, nul doute que la réfection du Cours telle qu'elle a été conduite par Monsieur Poilpret et son ex-garde rapprochée a condamné tout nouveau projet d'importance, comme la maison des associations. Au moins sont-ils satisfaits du résultat de ce chantier... ce qui n'est manifestement pas le cas de tout le monde quand on écoute un peu le village ! Au fait, on l'inaugure quand, le Cours, Monsieur le Maire ?

 

 

DE LA CHICANE AUX FRAIS DU CONTRIBUABLE

 

Pour illustrer la hardiesse avec laquelle Monsieur Poilpret a utilisé les deniers publics pour défendre des causes sujettes à caution, je fais appel à Madame de Sévigné qui aurait pu dire lui dire : "Quoi ! vous poussez cette chicane ?"  (*) à propos de sa défense devant le tribunal administratif (voir l'article "quand l’esprit républicain prévaut 2").

 

Il avait été prévenu en effet que la décision de cette juridiction risquait fort de lui être défavorable. Bilan : 3940,80 euros en honoraires d'avocat, rien que pour la rédaction du mémoire en défense dans une procédure perdue d'avance. La plaidoirie elle-même n'a pas encore été facturée ! Qui va la payer ?

 

Car Monsieur Poilpret ne lésine pas sur le recours à l'avocat de la commune :  

- 1668,42 euros pour un conflit larvé avec un élu d'opposition. 

- Un   conseiller municipal dissident (votre serviteur) conteste son éviction des commissions municipales ? On appelle l'avocat pour un conseil que l'on peut obtenir gratuitement auprès du fonctionnaire de la sous-préfecture chargé des collectivités ou que l'on peut éventuellement trouver sur internet.  Cela a coûté 603,98 euros à la commune.

- On veut dissoudre l'office de tourisme pour on ne sait quelles raisons ? On mande encore l'avocat. 968,76 euros, c'est le prix à payer pour terrasser l'ennemi.  

 

 

 

- Des pelles mécaniques se sont attaquées aux racines des platanes du Cours ? On veut se couvrir à droite et à gauche ; on apparaît en réunion publique flanqué du défenseur de la commune (pour impressionner qui ? les entrepreneurs ou les Nansais ?) et pour quels résultats ? Bilan : 1991,34 euros + 2206,62 euros.

- On a des problèmes avec les décombres à la sortie de la Sambuc : 777, 40 + 2906,28 euros pour le statu quo et l'assurance que l'on se moquera encore un certain temps de ce spectacle à l'entrée de la Provence Verte (la "Provence Beurk" pour FRANCE BLEU PROVENCE). 

 

La première adjointe n'est pas en reste : une altercation avec votre serviteur devant témoins. On porte plainte après avoir pris encore les conseils du défenseur de la commune dont on ne sait plus qui il défend : 968, 76 euros pour un dossier certainement voué à être classé.

(Ayant subi les premières insultes, je n’ai pas porté plainte moi-même pour ne pas me ridiculiser dans une embrouille aussi clochemerlesque .

 

je me félicite donc - et sans doute tous les élus de la nouvelle majorité le font-ils aussi - qu'entre autres délégations du conseil retirées au maire, nous l'ayons  privé de la  possibilité d’ester en justice   sans autorisation. Malheureusement cette mesure n'est intervenue qu'après un nouveau dépôt de plainte contre une élue un peu trop facétieuse.

 

(*) le site "littré-reverso" permet à tout un chacun de passer pour un fin lettré. 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 09:03
L'orage de la nuit du 7 au 8 ayant eu raison de ma NEUF BOX, j'attends son remplacement pour alimenter mon blog. Toutes mes excuses.
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 13:47

 

Tôt ce matin, j’ai découvert sur mon i-phone l’article de VAR MATIN consacré à la démission de Frédéric Santaniello.

http://www.varmatin.com/article/societe/nans-les-pins-lasse-frederic-santaniello-jette-leponge-municipale 

 

Notre ami Santa n’est-il pas de train de convaincre les Nansais, notamment les habitués des conseils municipaux qui ont pu constaté la grande connivence existant entre lui et le maire, que cette démission  ressemble bien plus à un changement soudain de posture  lui permettant  se positionner pour l’avenir, qu’à un véritable rejet de la politique du maire ?

 

Je me permettrai quelques commentaires sur ses déclarations.

1. Lui reconnaissant une active participation à l’élaboration du PLU, je ne crois pas qu’il puisse dire qu’il l’ait pris « à son compte ». Je considère pour ma part qu’au cours de la première mandature de Monsieur Poilpret, Jacques Bevançon et Guy Alphéran ont joué un rôle majeur dans la rédaction de ce document et qu’après les élections de 2008, ce leadership est revenu - surtout dans les premières semaines de l’ère "Poilpret 2" - à Jean-Jacques Huisser. Je souhaiterais que Frédéric explique, ce que j’ai demandé aussi à Monsieur Poilpret, les raisons qui l’ont conduit à participer aux modifications importantes

 

sur le zonage appliquées à la mouture datant de novembre  2007.

Ceci dit, je veux souligner qu’à ma 

connaissance, Frédéric n’a pas tiré de profit personnel de ses fonctions de membre des commissions urbanisme et PLU, ce que certains, selon lui, tentent de faire croire.

2. « Insupportable », « lamentable », des superlatifs employés par d’autres avant lui, mais qui ont eu le courage d’affronter un adversaire disposant encore de toute sa puissance et de sa capacité de nuisance.

Lors de l’affaire des platanes, Frédéric ne paraissait vraiment pas être entré en rébellion lorsqu’il est apparu en réunion publique flanquant  le maire avec l’avocat de celui-ci.

 

3. S’agissant de la procédure devant le tribunal administratif, les Nansais,  qui vont payer au prix fort la propension de Monsieur Poilpret et de sa première adjointe à chicaner et à recourir à l’avocat, auraient très certainement apprécié que Frédéric dénonce publiquement et tant qu'il était encore temps un procès mal emmanché, comme il le fait si bien aujourd'hui ! 

3. Pour terminer et sans en dire plus sur ce sujet, je  remercie Frédéric de ne pas se reconnaître dans le groupe d’opposition qui pense beaucoup plus à travailler pour le village dans le présent qu’à tirer des plans sur on ne sait quelle comète.

 

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 07:59

LES SACS POUBELLE EN QUESTION

 

NON ! Ce n'est pas à cause de l'opposition qu'il n'y a plus de sacs poubelle !

OUI ! Encore une fois, l'adjointe à la communication ne s'est pas particulièrement intéressée à la question !

 

Les Nansais s'interrogent sur la suppression de ces sacs pour les habitants des "écarts" terme désignant les zones à typologie pavillonaire à l'extérieur du centre-village. 

Ayant participé à la commission "traitement des déchets ménagers" de la communauté de commune avant ma démission de mes fonctions d'adjoint (juin 2009) et avant que la décision ne soit finalisée, je vais essayer d'éclairer mes concitoyens.

Sans doute, le maire, (membre de cette commission jusqu'à son éviction par décision du dernier conseil municipal au mois de juillet), aurait-il pu leur apporter une information actualisée avant qu'ils ne soient mis devant le fait accompli et que les employées communales chargées de la distribution des sacs se retrouvent en première ligne face au mécontentement des Nansais. Madame Filoni, adjointe à la communication - si l'on en croit l'organigramme de la municipalité et la photo de couverture du dernier bulletin municipal - a encore une fois fait preuve d'un grand mutisme sur un sujet qui touche la vie quotidienne des Nansais.  

  

Dans un contexte économique amplifié par la crise de 2008,  la communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien (CCSBMA) à cherché à réduire ses frais de fonctionnement.

  

 

Le domaine de l'enlèvement des ordures ménagères (OM) n'a pas été épargné.

 

On s'est rendu compte que le phénomène de "double conteneurisation " qui consiste à conditionner nos OM, une fois dans un sac en plastique et une deuxième fois dans des conteneurs (verts) était devenu un luxe même si cette façon de procéder présentait beaucoup d'avantages pratiques.

Les sacs noirs sont donc maintenant réservés au centre-ville où les OM sont supposées être enlevées au "porte-à-porte".

 

Dans un proche avenir, pour rendre la gestion des OM plus facile pour les habitants des "écarts", la CCSBMA devrait mettre à disposition, (entre 10 et 15 euros pour des matériels qui en valent entre 40 et 50), des bacs à compost permettant aussi à la plupart des déchets alimentaires très "salissants" de ne pas se retrouver dans les conteneurs.

  

                      ------------------------------------

  

                  Quelques chiffres (début 2009) :

                              1 sac = 0.14 euro

                          CCSBMA = 9000 foyers

             consommant au moins 3 sacs par semaine

                coût minimum des sacs = 196 000 euros

 

 

       

 

LA COUVERTURE TNT

 

J'ai trouvé dans le blog d'Horace Lanfranchi, président du CG 83 un article intérressant, accessible en ouvrant le lien suivant : 

                     http://www.horace-lanfranchi.com/ext/http://www.csa.fr/TV_numerique/television_couverture.php

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 11:38

  

Un conseiller municipal vient de démissionner.

Il était au sein de l'équipe actuelle le dernier représentant du noyau dur  sur lequel Monsieur Poilpret s'était appuyé lors des élections complémentaires de 2005-2006.

 

Déçus tôt ou tard, trop tard en ce qui concerne la personne dont il est question ici, les premiers équipiers de Monsieur Poilpret n'ont pu que constater leur impuissance face à la main-mise méprisante d'une nouvelle garde rapprochée oubliant manifestement l'intérêt du village.

 

Pendant la dernière campagne pour les municipales en mars 2008, je crois avoir créé un certain trouble lorsque j'ai dit au maire, en pleine  réunion de liste, ce que je pensais de son style de management. A cet instant, je n'ai pas quitté le navire car je pensai qu'avec les amis anciens ou nouveaux que j'y avais, nous pourrions quand même avancer pour le village. 

 

Ces amis, eux aussi,  ont fini par dire non, d'une façon ou d'une autre, à Monsieur Poilpret, en reconnaissant s'être trompés et sans doute avoir été trompés.

Partager cet article
Repost0
30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 22:12

 

 

Le rapport du commissaire-enquêteur est arrivé.

 

Il approuve globalement le projet présenté mais il ne disimule pas les incohérences résultant d'une instruction trop longue et de l'absence d'une mise à jour complète avant l'enquête publique.

 

Pour ma part, je tiens à revenir sur la correspondance que j'ai adressée au commissaire-enquêteur et à l'entretien que j'ai eu avec lui.

Les sujets que j'ai abordés sont,

- le classement en zones UC de certaines zones NBa du POS

- les conditions dans lesquelles la première couronne est passée de 0.30 à 0.20 % de COS et l'opportunité du maintien d'une zone UBa à 0.30 alors que le projet d'urbanisation massive de Monsieur Poilpret paraît avoir fait long feu.

- la sanctuarisation en EBC d'une partie importante de la Mouchouane.

 Je tiens à reproduire l'observation concernant ma requête contenue dans le rapport : 

"les choix stratégiques de M. Chiaverini peuvent avoir leur logique. J'observe cependant que la municipalité actuelle en a fait d'autres. Je me garderai de prendre parti pour les uns ou les autres tout en me réservant de faire des commentaires sur certains aspects des choix d'une municipalité que la démocratie a désignée".

 

En dépit de réticences portant sur des points bien précis, des imperfections voire des incohérences que ce PLU  comporte, je crois au demeurant qu'il donne satisfaction au plus grand nombre et  je souhaite donc qu'il soit voté par respect pour les Nansais qui l'attendent depuis de nombreuses années.

Le débat doit se poursuivre avec la population pour que les amendements nécessaires soient votés par l'assemblée délibérante.

 

Mon inquiétude essentielle concerne la classement en zone UC de quartiers actuellement en zone NBa dont la Colle de Gauthier et Pierrefeu.

J'aurais tendance à dire que l'urbanisation de quartiers périphériques, contraire au projet d'aménagement et de développement durable (PADD) et à l'esprit des lois sur l'urbanisme, va modifier la typologie de ces quartiers périphériques en provoquant leur densification.  

Je conteste bien plus l'iniquité du classement d'autres zones NB, notamment près du chemin de Lorges, en zone 1N (c'est à dire "naturelles" et susceptibles seulement d'extensions du bâti existant). Des doléances allant dans ce sens ont d'ailleurs été soumises au commissaire-enquêteur qui n'a pu que constater leur irrecevabilité.

Je conteste surtout formellement les conditions dans lesquelles ces modifications ont été opérées.

 

 

S'agissant au secteur Pierrefeu - Colle de Gauthier, l'index 92 du rapport d'enquête publique fait état de la démarche de ce que j'appellerai un promoteur. 

J'ai pris il y a quelques semaines connaissance d'un échange de correspondances datant de 2007. Ce promoteur demandait  au maire son opinion sur la possibilité d'édifier une résidence de tourisme sur 3 parcelles de Pierrefeu. 

La réponse a été la suivante :

« Il me semble impossible de vous donner une réponse favorable pour le moment. En effet, cette zone n’étant pas pourvue d'un réseau d'assainissement collectif et d'un accès suffisant, celle-ci restera donc inconstructible. Je vous conseille donc de représenter votre projet ultérieurement. »  

Cette réponse date du 27 novembre 2007, a été signée par Monsieur Poilpret lui-mêle et s'inscrit dans le cadre d'une rédaction d'une mouture du PLU réalisée avant les élections de 2008 ayant reçu la bénédiction du premier magistrat.

Pourquoi et comment le maire a-t-il pu changer aussi facilement d'avis ?

A-t-il adressé au promoteur une nouvelle correspondance pour l'informer des nouvelles dispositions prises ?

 

J'espère qu'une réponse sera apportée à ces questions.

 

 

Ce rapport est public dans sa totalité.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 10:44

 

" Ce que Karbouka n'avait pas prévu, c'est que sa décision de temporiser va être immédiatement exploitée par ceux qui cherchent sa perte. Pendant que les Franj poursuivent leur déploiement, les désertions commencent dans le camp musulman. On s'accuse de lâcheté et de trahison. Sentant que le contrôle de ses troupes lui échappe et qu'il a sans doute sous-estimé l'effectif de l'ennemi, Karbouka ...."

 

In  Amin Maalouf, "les croisades vues par les Arabes".

Toute ressemblance avec des personnes ou des  évènements....

 

 

 

                                      

 

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 09:27

Je cite souvent ces termes dans mes articles. Je dois sans doute une explication aux lecteurs qui n'ont pas forcément le Code général des collectivités territoriales comme livre de chevet (que l'on se rassure, le plus haut placé de nos élus ne l'a pas non plus ; son échec devant le tribunal administratif ne fait qu'en attester).  

 

                                                  FORME DU MAIRE ET DES SES ADJOINTS,

                                   L'EXECUTIF MUNICIPAL A POUR MISSION D'ADMINISTRER

                                                          LES AFFAIRES DE LA COMMUNE

 

 Le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires du ressort de la commune."  (art.L 2121.29 du Code général des collectivités territoriales)

Le maire, élu par les conseillers municipaux lors de la première séance du nouveau conseil municipal, est seul chargé de l’administration.

Mais il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité, déléguer par arrêté une partie de ses fonctions à un ou plusieurs adjoints.

 

  

Il est de bon ton que, comme dans toute administration ou toute entreprise, le staff opérationnel se réunisse périodiquement pour faire point sur les affaires en cours. C'est ce qui se faisait jusqu'au vote rejetant le budget. Depuis, soucieux de ne pas voir se disperser des ouailles désorientées, Monsieur Poilpret a préféré à cette nécessité opérationnelle, la formule de la réunion "de liste" destinée bien plus à pleurer sur le sort de cette malheureuse majorité moribonde et à essayer de galvaniser une troupe désemparée, qu'à traiter des problèmes du village.

Les bas-côtés des chemins et le tennis-club envahis par les herbes, le constat d'un sous-emploi des services techniques (il n'y a pas de mauvais soldats, il n'y a que de mauvais chefs) sont, entre autres, des manifestations évidentes de cette situation.

Et puis, ô miracle, par une convocation signée hier ou avant-hier,le maire remet au goût du jour la réunion d'adjoints devant permettre à l'exécutif d'administrer. Mais les sujets étant très nombreux à traiter - depuis le temps ! - nul ordre du jour n'a été fixé. Au diable les règles du management !

 

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 08:47

L'édition de VAR MATIN de ce jour rend compte, d'une part, des différentes étapes du bras de fer entre l'opposition devenue majoritaire et le maire, commencé avec la lamentable affaire des platanes et, d'autre part,  du rapport de forces en train de s'établir.  

Le sourire affiché sur la photo des quatre élus ayant fait le déplacement à l'agence  du quotidien à Brignoles, ne doit pas faire oublier la gravité de la situation nansaise. Le groupe des opposant, convaincu, comme une majorité de Nansais,  de l'incohérence et du manque de transparence de l'action du maire et de sa garde rapprochée a dépensé beaucoup d'énergie dans ce bras de fer pour arriver à une neutralisation partielle de l'exécutif municipal.

Dans la phase à venir de son combat, l'oppostion est décidée à mettre la même énergie au profit d'une remise en ordre du village, en s'adaptant à la stratégie Monsieur Poilpret.

 

Il convient de préciser que ni Fernande Miguel, ni Roland Petersheim qui constituaient le troisième sous-groupe de l'opposition initiale, n'avaient pu se rendre disponibles pour cet entretien avec le journal et que Monique CHAMLA représentait, avec moi même, ce que nous avons appelé un moment "la dissidence".

 

Dans sa réponse, Monsieur Poilpret se présente en victime d'un complot visant " sa personne" et sa première adjointe (subtile mais inacceptable nuance !) chargée des finances et d'affaires économiques dont on fait très vite le tour. Qu'il se rassure. Le désamour dont il est l'objet dans le village a aussi entre autres causes, la conduite des travaux du Cours,  la gestion de l'affaire des platanes, le management désastreux de la police et les témoignages non démentis d'administrés ayant à se plaindre de l'adjoint déléguél, les relations avec les associations et l'avenir compromis de l'instance de démocratie participative. Plus prudente, l'adjointe aux affaires sociales, n'ayant aucune réunion de sa commission à se reprocher, ne s'est mis personne à dos.

Partager cet article
Repost0