On connaissait déjà les lampadaires
Voici le reste du mobilier urbain choisi par Monsieur Poilpret.
Comment les élus dont je connais l'attachement à notre patrimoine pourront-ils traverser tranquillement le Cours après ce massacre ?
Et pourtant, les catalogues de fournisseurs en mobilier urbain regorgent de produits de style traditionnel.
Que s'est-il passé dans la tête de Monsieur Poilpret ?
En 2007, par un recensement complémentaire, l'équipe municipale dont je faisais partie a décidé de faire passer Nans dans la strate des communes de plus de 3500 habitants, avec pour effets,
- l'augmentation de la dotation globale de fonctionnement contrebalancée, par ailleurs, par un moindre taux de subventions du conseil général,
- le passage du "panachage" au mode de scrutin de listes aux élections municipales.
Nous sommes quelques élus - et pas tous dans l'opposition ! - à penser (plus ou moins tardivement) que ce mode de scrutin convenait tout particulièrement à Monsieur Poilpret, en ce sens qu'il n'aurait pas été assuré d'être légitimememnt désigné comme maire après un scrutin au "panachage".
Mais les choses ayant été ce qu'elles furent, ne soyons pas moins républicains que Monsieur Poilpret !
Changement de strate démographique, changement de mode de scrutin, il devenait naturel que se dresse face au maire une opposition plus ou moins importante. A cet égard une majorité à 20 et 7 élus d'opposition était légèrement en dessous des ambitions déclarées de la liste "notre engagementr pour Nans continue".
Monsieur Poilpret avait donc bien choisi de gérer la commune avec une opposition. Il ne s'attendait certainement pas à son évolution constatée et s'interroge de plus en plus sur son évolution future.
Alors, humant un vent mauvais, il pare l'opposition de tous les vices : intérêts, ambition et rancoeurs personnels, mensonge, irresponsabilité et ignorance.
- Si affirmer que Monsieur Poilpret a dénaturé notre village en transformant notre Cours en un espace moderne qui méprise une authenticité et une identité qu'il s'était engagé à préserver,
- si refuser son projet de complexe immmobilier de 90 appartements et de commerces qui constituerait un deuxième centre village,
- si dénoncer des dérives dans l'utilisation de l'argent public,
- si soutenir que Monsieur Poilpret a dévoyé le concept de démocratie participative élaboré en 2006 (voir article du 28.03.2010) ,
- si contester Monsieur Poilpret pour sa gestion des affaires de l'office de tourisme et des platanes, pour sa façon d'appréhender les rapports de l'exécutif municipal et du milieu associatif nansais,
- si trouver que Monsieur Poilpret a fonctionnarisé le rôle de l'élu,
- si ne pas souscrire à un projet de PLU qui sanctuarise en zone EBC une partie de la ZAC de la Mouchouane i- pourtant domaine communal et vraie réserve foncière de la commune - sans doute en compensation de l'ouverture à l'urbanisation de zones NB dont j'ai du mal à admettre le bien-fondé,
- si trouver pour le moins surprenant de l'entendre "s'engager" à trouver un terrain aux pompiers pour un nouveau centre de secours "après le PLU", alors qu'il aurait dû le prévoir DANS le PLU et qu'il avait tué dans l'oeuf un projet d'implantation sur la ZAC de la Mouchouane déjà citée,
- si écrire noir sur blanc dans ce blog, inlassablement, que je regrette amèrement d'avoir été de ceux qui ont contribué à faire de Monsieur Poilpret ce qu'il est,
c'est être paré de tous ces vices,
alors je veux bien accepter de l' être.
Le statut d'adjoint à la sécurité générale donne-t-il le droit de s'affranchir des règles de la priorité ? Une mission d'extrême urgence était-elle une circonstance atténuante à l'entorse au code de la route dont a été victime un administré et qui a eu trois témoins, dont moi-même, ce vendredi à 11H15 devant le garage Cardillo.
Le conducteur délictueux venant de la direction de la route de la Ste Baume n'a pas hésité à emprunter la voie de gauche , pour confirmer son refus à l'automobile débouchant de l'avenue Julien Jourdan en lui faisant par la même occasion une très belle queue de poisson.
Le maire a refusé de soumettre les délibérations, évoquées dans l'article "Nouvelle opposition municipale : phase deux " du 26 mai dernier, à l'avis et au vote du conseil municipal.
On ne comprend pas très bien : nos propositions ne sont que des propositions. Est-il si peu sûr que cela de la majorité dont il prétend disposer pour craindre le verdict de l'assemblée délibérante et s'exposer aux risques d'une procédure administrative ?
Le "cours" de Rougiers a été terminé dans les temps. Par bonheur pour nos voisins, les platanes y ont été épargnés.
Il est intéressant de tenter un rapprochement avec ce que nous ont concocté Monsieur Poilpret, sa première adjointe et autres élus de sa garde rapprochée.
Tout d'abord un constat sans appel : les contre-allées dédiées à la circulation ont été conçues d'emblée en enrobé. A Nans il a fallu des contraintes techniques pour que ce type de revêtement soit adopté en lieu et place des pavés que j'ai eu l'audace critiquer, dans ce blog notamment, estimant qu'ils constituaient un recul par rapport au bitume, s'agissant de surfaces recevant de la circulation automobile.
A propos des autres matériaux employés à Rougiers, on peut se demander pourquoi l'architecte n'a pas pu imposer, comme à Nans, le rappel à l'environnement géologique qui nous a vallu l'emploi du calcaire blanc qui transformera ces prochains jours notre Cours en four solaire, comme l'est d'ailleurs la place de la mairie de Vidauban, autre réalisation de notre cabinet d'architectes.
Pour ce qui est du mobilier urbain, je trouve personnellement que les lampadaires de Rougiers "passent" mieux que nos hallebardes mais que les potelets les barrières et autres bancs sont un peu trop modernes.
Revenons-en à Nans.
Pourquoi l'extrêmité ouest du Cours, qui reste une voie de circulation, a été recouverte de pavés qui seront très vite très crados, n'a pas été traitée comme la Grand'Rue, pour obtenir une liaison harmonieuse avec les contre-allées du Cours et la rue de l'Eglise ? Beaucoup de Nansais disent comme moi que ce qui a été fait à cet endroit "ne ressemble à rien". Bien entendu, Monsieur le Maire ne remettra pas ses choix en question, comme d'habitude !
Pourquoi découvre-t-on qu'il y aura des problèmes pour caser le podium utilisé tous les ans pendant l'été ?
Et on va certainement se rendre compte qu'il aura d'autres choses qui n'entreront pas dans le dispositif !
Mais je ne fais sans doute qu'un mauvais rêve, puisque Monsieur Poilpret affirme que le Cours va retrouver son âme.
Aujourd'hui un artiste - un vrai - pleure le charme rétro de notre Cours tel qu'il était avant le passage de Monsieur Poilpret.
L'artiste pleure en particulier à la vue de ces lampadaires-hallebardes qu'il n'aurait certainement pas choisis s'il avait été consulté. Mais qui a été consulté au sujet du mobilier urbain ? Les Nansais savent-ils ce qui les attend quand ils découvriront les bancs et autres potelets ?
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, dit-on. Pour ma part, j'ai la faiblesse de ne pas partager les goûts de Monsieur Poilpret quand il s'agit de mes chemises ou du motif de mes chaussettes. Je ne partage pas non plus ses goûts architecturaux et je n'aime pas son choix pour le modernisme et les motifs de style néo-bysantin qui enlèvent toute authenticité à notre Cours. Je ne suis certainement pas le seul de cet avis.
Devant le spectacle offert, l'artiste n'est pas le seul Nansais à pleurer l'âme perdue du coeur de notre village.
Ayant lu l'article de VAR- MATIN de ce jour et ayant gardé un goût de "trop peu" du conseil municipal du 8, je tiens à procéder à la mise au point suivante.
J'ai effectivement déclaré que j'étais au courant des effets collatéraux de notre vote contre le budget de Monsieur Poilpret que j'ai qualifiés de "blocages". Me croit-il irresponsable au point d'avoir méconnu l'article L 1612 du CGCT et notamment que " Dès la saisine de la CRC, les pouvoirs budgétaires de l'assemblée délibérante, portant sur toute délibération budgétaire sont suspendus jusqu'au terme de la procédure c’est-à-dire jusqu’au règlement du budget par le représentant de l’Etat."
La cour régionale des comptes n'a pas trouvé ce budget tout à fait à son goût et de cela, je n'en suis pas responsable, pas plus que des effets collatéraux inattendus qui résultent du tour de vis donné par cette instance.
Je remercie le journaliste de m'accorder la sincérité, à défaut de l'habilité de Monsieur Poilpret.
J'aurai très vite l'occasion de m'exprimer encore une fois sur les raisons de mon vote "politique".
Les propos ci-dessus n'engagent que moi et je les assume totalement.
Ceux qui ont assisté au dernier conseil municipal auront compris que les blogs gâchent la vie de Monsieur Poilpret.
Voudrait-il exercer un droit de censure à l'égard de ce qui peut s'écrire çà et là au sujet de sa gestion. A quel titre a-t-il fait référence à la vidéo satirique qui a circulé un temps sur le net ; quelqu'un dans l'assistance aurait-il été soupçonné d'être l'auteur de ce grand moment d'émotion ? A sa place, soucieux de ne pas ajouter au ridicule d'une situation provoquée par sa gestion de l'affaire des platanes, je n'en aurais pas parlé.
Il aurait plutôt tout intérêt à conseiller aux auteurs d'un certain blog minable manifestement voué à sa dévotion de sortir du sordide dans lequel il s'englue un peu plus chaque jour. Chacun comprend que sous peine d'être définitivement discrédités, ces gens ne livreront pas leur identité.
Laissons les faire l'amalgame - que Monsieur Poilpret ne l'a d'ailleurs pas dénoncé comme son devoir eût été de le faire - entre le manque de courage intellectuel (peut-être de courage tout court) qui consiste à diffamer sous la protection de l'anonymat (des abus visibles dans tous les forums et que certains voudraient interdire, à mon avis à juste titre) et le droit républicain du conseil municipal de recourir légitimement au vote à bulletin secret.
Oui, Madame Filoni, vous qui avec d'autres, vous permettez de railler, au sein même de notre assemblée, cette façon d'exprimer ses choix politiques - au sens de gestion de la cité - quand l'anathème est porté sur ceux qui ne pensent pas comme le prince, toute la différence est là.
Demain, mardi 8 juin à 19 heures, se tiendra un conseil municipal public pendant lequel sera commenté le rapport sur le budget primitif établi par la cour régionale des comptes (CRC).
On peut s'attendre à une mise en cause de l'action de l'opposition par qui, selon Monsieur Poilpret, tout le mal est arrivé.
L'heure est effectivement arrivée où chacun devra assumer ses responsabilités.
Après avoir été mis en minorité lors de deux conseils municipaux, Monsieur Poilpret n'a pas compris la portée "politique" de cette sanction et n'a pas jugé bon de procéder à une mise à plat et une remise en question de sa façon de gérer la commune en présence de la totalité du conseil municipal. Au lieu de cela, il a tenté et tente toujours de vaines manoeuvres de récupération de ses anciens coéquipiers.
Dans une deuxième phase, la nouvelle opposition municipale, constituée des opposants d'origine et des "dissidents", veut prolonger son action :
Considérant notamment un manque de concertation et de transparence dans la gestion au quotidien de la commune, elle veut se donner les moyens de mieux contrôler l'exécutif en rendant au conseil municipal un certain nombre de prérogatives accordées traditionnellement au maire en début de mandat (dites délégations du conseil au maire),
considérant aussi que les élus délégués dans les organismes intercommunauxs (communauté de communes, syndicats intercommunaux...) ne sont plus représentatifs du conseil municipal, elle veut être présente au sein de ces organismes pour y défendre l'interêt collectif et à long terme de façon concertée et réellement conforme aux aspirations de la population,
la nouvelle opposition municipale a adressé au maire la lettre ci-dessous par laquelle elle lui demande de réunir un conseil municipal sur un ordre du jour qu'elle a elle-même défini.
A compter de la date de réception de cette lettre, les délais pour réunir ce conseil sont de trente jours.
Au cours de ce conseil, la nouvelle opposition municipale ne manquera pas de développer un argumentaire lui permettant, une nouvelle fois, convaincre une majorité d'élus du bien-fondé de sa démarche.
L'internaute qui découvrira ce blog pourra par ailleurs y puiser une grande partie de cet argumentaire.
Nans les Pins, le 18 mai 2010
Monsieur le Maire de Nans les Pins
Hôtel de Ville
83860 NANS LES PINS
Objet : Réunion du conseil municipal sur demande de conseillers municipaux.
Références : Code général des collectivités territoriales.
Règlement intérieur du conseil municipal de Nans-les-Pins.
Pièce jointe : Projet de rapport de présentation.
Monsieur le Maire,
A la suite de la modification de fait de la majorité du conseil municipal de la commune, nous avons l’honneur de vous demander de réunir le conseil, dans les délais et conditions précisées par les articles L2121-7, L2121-9 alinéa 2, L2121-10 et L2121-12 du Code général des collectivités territoriales, sur l’ordre du jour suivant :
1. Remplacement, par une nouvelle désignation, en application de l’article L 2121-33 du CGCT, des délégués dans certains organismes intercommunaux, désignés par délibérations n° 08-22 à 08-30, n° 08-33, n° 08-35 du 31 mars 2008 (avec délibérations modificatives n° 08-71 du 23 juin 2008 , n° 09-62 du 27 mai 2009 et n° 09-68 du 10 juillet 2009).
Les organismes intercommunaux concernés par des remplacements sont les suivants :
§ Syndicat intercommunal pour l'électrification des communes du Bassin des Sources d'Argens (S.I.E.),
§ Syndicat d’alimentation en eau de la Sainte Baume,
§ Association de préfiguration de la mission locale ouest Haut-Var,
§ SIVU du Cauron,
§ Ecole de musique, de danse et de théâtre du Haut Var,
§ CCSBMA.
2. Annulation et délibération modificative des délégations du conseil au maire en application de l’article n° L 2122-23 du CGCT.
a. Annulation de la délibération n° 08.37 du 31.03.2008 modifiée par délibération n° 08.57 du 28.04.2008.
b. Délibération modificative.
Le vote se déroulera à bulletins secrets.
3. Autorisation accordée au maire d’utiliser la ligne 6232 « fêtes et cérémonies » sans autorisation du conseil municipal
a. Annulation de la délibération n° 08.83 du 29 juillet 2008.
b. Délibération modificative.
Le vote se déroulera à bulletins secrets.
4. Libre disposition de locaux et de moyens par le groupe formé par les élus de l’opposition et les élus de la majorité s’étant dissociés de la politique du Maire .
5. Création d’une commission « relations avec les organismes intercommunaux ».
Nous prendrons contact avec Madame la DGS, préalablement avertie par vos soins, pour finaliser le rapport de présentation dont les « attendus » et « considérants » restent encore susceptibles de modifications.
Veuillez recevoir, Monsieur le Maire...
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