Le blog de René CHIAVERINI

Des Nansais, observateurs attentifs et fins analystes de la vie politique française qui se reconnaîtront peut-être, s'interrogent sur la capacité de l'opposition à faire face aux difficultés.

Des difficultés, nous allons certainement en rencontrer. Mais il sera cependant difficile de faire plus mal que Monsieur Poilpret. Ne pas faire ce qu'il a fait, ne pas  "être" ce qu'il a été, et nous aurons évité les écueils sur lesquels il s'est jeté par manque de compétences, de courage politique et par une incapacité à communiquer unanimement constatée. 

Nous devons faire le point rapidement sur quelques dossiers :

- L'état des finances. Nous en rendrons compte et nous devrons certainement chercher à dégager des ressources.

- Le PLU. Je crois pouvoir dire que nous n'avons pas l'intention de nous y opposer mais nous examinerons avec attention les propositions de modification qui seront présentées par le commissaire-enquêteur et qui feront l'objet de délibérations, lors du vote pour la validation du document définitif en conseil municipal.

- La police municipale. Elle est manifestement managée de façon incohérente par un adjoint délégué accumulant les bourdes. Un audit est nécessaire.

- Le Cours. nous ne pouvons que constater les dégâts. Des incohérences dans la conception et des ratés dans l'exécution : des bordures autour des platanes, le "catafalque" face à Nicolas et Jourdan, le mobilier urbain qui ne peut pas être celui qui aurait convenu (je persiste à dire qu'i fallait un style plus traditionnel assorti à l'existant)  car la commune a été contrainte à se prononcer à partir d'un choix limité et imposé ; le maire aurait dû au contraire imposer son choix ! Les élus de l'ex-majorité ont chacun leur part de responsabilité dans le résultat final.

Un bilan reste à faire sur les finances et les procédures engagées ou pas (notamment auprès des assurances ?)  depuis le massacre des racines des platanes.

La balle est maintenant dans le camp de Monsieur Poilpret pour que tout se déroule le mieux possible pour le village.

Nous nous adapterons aux différentes "configurations".

Encore une fois, je vais renvoyer mes lecteurs à un article précédent, " NOUVELLE OPPOSITION MUNICIPALE : PHASE DEUX" du 26 mai pour se mettre dans le contexte. Depuis, nous avons été obligés de passer par le tribunal administratif (voir aussi les articles sur ce sujet), pour que Monsieur Poilpret se plie aux lois de la République.

Et ce soir, c'est une véritable motion de défiance qui est sortie du vote des délibérations proposées par l'opposition puisque on a constaté, émanant manifestement de ce qui était encore pour quelques rêveurs la majorité municipale, des bulletins nuls (3 ou 4 sur certaines délibérations), des votes panachés ainsi que des votes "contre" le maire.

Madame Filoni et d'autres n'avaient pas ménagé leurs sarcasmes contre l'usage du vote à bulletins secrets. Cette façon de procéder a finalement  permis à la démocratie de s'exprimer.

Je ne rendrai pas compte du détail des résultats de ces votes qui seront bientôt accessibles sur les panneaux d'information communaux et sur le site de la mairie.

On peut échaffauder de multiples hypothèses sur ce que fera Monsieur Poilpret après ce nouveau camouflet. Les élus de sa garde rapprochée portent aussi une énorme part de responsabilité dans ce qui arrive. Sans doute devraient-ils tirer également les conséquences de leurs insuffisances. Il se dit que certains y ont déjà pensé.

La phase 3 sera adaptée aux circonstances.

Les élus de l'opposition ont surtout envie de s'atteler à la remise en ordre du village. 

Les auteurs d'un certain blog avaient réagi à mes propos moqueurs sur leur maîtrise du français en affirnant que c'était en quelque sorte dans le cadre d'une démarche "marketing" que des fautes étaient volontairement introduites dans leurs textes.

Mon dernier article, bourré de coquilles - involontaires - a effectivement attiré un nombre inhabituel de lecteurs.

Je compte passer bientôt au style "SMS".

Je suis de ceux qui ont reçu aujourd'hui le courrier en RAR du Tribunal administratif de Toulon contenant la décision prise dans l'affaire opposant Monique Chamla et autres à la commune (voir articles du 13.07 et du 06.08). 

En bref, le tribunal admistratif a rejété les conclusions présentées en défense par cette dernière défendue par Maître Grimaldi. 

Je n'en dirai pas plus aujourd'hui sur le contenu des mesures ordonnées . Monsieur Poilpret à certainement eu le plaisir d'en prendre connaissance en même temps que moi. 

Excellent week-end à tous mes lecteurs.

Faisant suite à l'article "requête en référé" du 13 août, ce billet a pour but d'informer les Nansais sur le déroulement de l'audience du 5 août 2010 au tribunal administratif de Toulon.

Notre collègue Monique CHAMLA qui représentait les élus d'opposition nous a gratifié d'une plaidoirie que je n'hésite pas à qualifier de magistrale. Rigueur cartésienne dans l'utilisation des références jurisprudentielles et dans la démonstartion, conviction mais modération du ton,... les sept élus (*) qui l'avaient accompagnée et  dont la plupart ne sont pas des habitués des prétoirs ont été impressionnés par ce que peut produire un vrai pro du barreau.

Je ne me permettrai pas de juger la valeur de la plaidoirie de l'avocat de la commune mais je dois dire  que j'ai été assez surpris, comme mes collègues, de l'entendre affirmer que le conseil municipal de Nans les Pins était "un vrai bordel" !

Monsieur le Maire va-t-il l'attaquer en justice pour ces propos ?  

Tout ce qui est dit ci-dessus ne préjuge pas, bien entendu, de la décision du tribunal qui sera rendu en principe sous huitaine.

Les Nansais doivent savoir que cette procédure devant le TA, engagée par les élus d'oppsition, n'est pas une lubie de gamins. Pour ce qu'ils pensent être le bien de leur village, ils dépensent beaucoup d'énergie et sont prêts  à engager leurs propres deniers puisque au stade où nous en sommes (procédures d'appel ultérieures possibles),  la commune leur demande, conformément au code de procédure administrative, 2000 euros à titres des dépends dans le cas où leur requête serait rejetée.

  (*) La garde rapprochée de Monsieur Poilpret serait-elle toujours en train de fondre ? Il n'était en effet accompagné que par deux fidèles,  l'adjointe aux associations et un conseiller urbanisme-affaires juridiques. La première adjointe ne semble manifestement pas être sur la commune et il se dit que des élus de ce qui reste du groupe majoritaire ont décliné son invitation à assister à l'audience. D'ailleurs, on se demande si tous ont été informés des conditions de celle-ci et du contenu des mémoires produits par les deux parties, une littérature qui sera - quelle que soit la décision du TA - assez intéressante à connaître pour qui voudra suivre de près le débat "politique" nansais au cours des prochaines semaines.